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You're the one that I want

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Timéo W. Bradbury

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MessageSujet: You're the one that I want You're the one that I want Icon_minitime1Jeu 8 Déc - 15:33

Timéo & Soul

You're the one that I want

Une soirée comme toutes les autres, à laquelle j'étais arrivé sans vraiment trop savoir comment, loin d'en connaitre les organisateurs, trainé par plusieurs amis, ameuté par l'odeur de la fumée, de l'alcool, du sexe. J'avais commencé par quelques verres de punch, plutôt corsé je dois dire, qui avaient progressivement entrainé chez moi un regain d'intérêt pour tout ce qui pouvait me sembler beau et sexuellement attractif. Un léger décalage grisant s'opérait entre ce que mes yeux percevaient et l'image retransmise à mon cerveau; mes jambes me semblaient fluides et libres, m'entrainant là où bon leur semblait. Je me laissais faire. J'adorais cette sensation.

On aurait parfois tendance à dire qu'à Manhattan les soirées affichent le fric et l'image d'une populace bien tenue, qui tend même vers la condescendance. Bien entendu la réalité est bien loin du cliché. Il est de fait que lorsque la jeunesse se réunit le mot d'ordre est souvent débauche. Des jeunes qui cherchent une trêve dans cette vie quotidienne subordonnée par l'apparence qui doit toujours être conformément tenue. Pour ma part, je m'en foutais à longueur de temps. Mais la majorité des appelés et des présents devenaient fous de cette pause qui leur était accordée et se permettaient ainsi toutes les folies; leur échappatoire, le rêve d'une nuit en totale contradiction avec la bienséance de leur famille. C'était au sein de ce troupeau rendu inconscient que je me mettais généralement en chasse. Je repérais la bête qui sortait du lot.

A mon habitude, ce soir je parcourais les salles et les couloirs, passant de corps en corps, effleurant des épaules, des mains, passant les miennes sur des joues, dessinant le contour de la mâchoire, apposant un baiser sur des lèvres ouvertes et désirantes, caressant des hanches ou encore bousculant d'autres corps plus actifs et en mouvement. J'avais repéré cette fille, brune, élancée, belle. Je m'étais approché et avais commencé mon numéro. Les compliments lui donnaient des ailes. Bientôt elle me tomberait dans les bras. Mais mes yeux m'emmenèrent soudain vers une présence plus fugace, plus attractive. Après l'avoir repéré, je ne pouvais en détacher mon regard. J'avais du mal à garder mon attention focalisée sur la minette. Ce n'était plus elle que je voulais; c'était lui. Regardant par dessus elle j'en étais obsédé. Elle me parlait, je n'écoutais plus. J'avais flairé bien meilleure partie à jouer. Sans la regarder je la contournai et avançai en direction de ma nouvelle proie. Je n'avais que faire des insultes que la bouche maquillée envoyait derrière mon dos. J'avançai.

Il se tenait sur l'accoudoir d'un fauteuil, le regard brillant, la posture désinvolte, les jambes étendues, entre lesquelles se pavanaient deux blondes (je n'y fis pas plus attention que ça). Il dégageait ce quelque chose qui m'attirait d'une façon totalement irrésistible, ce quelque chose de désinvolte, ce quelque chose que porte en lui celui qui aime la chaos de la nuit, celui qui aime s'amuser et qui pense que c'est ça, vivre. Il dégageait ce que je voyais en moi, sur moi. Il était moi. Et je le voulais.

J'approchais, j'étais tout proche, je sentais mon coeur battre dans ma poitrine (pulsation en partie accélérée par l'alcool). Je saisis les deux minettes par le poignets; sous la pression sur leur bras elles se retournèrent et commencèrent à poser leurs mains contrôlées par la drogue sur ma poitrine, les pupilles dilatées et les lèvres sèches. Je les repoussais et elles allèrent s'enticher d'un autre un peu plus loin. J'étais maintenant devant celui à qui j'avais enlevé ces deux bimbos. La commissure droite de mes lèvres remonta avec ce sourire en coin qui exprimait chez moi cette assurance, ma marque de fabrique. J'apposai ma main droite sur le dossier du fauteuil, derrière la nuque du bel éphèbe. Mon dos se plia, ma main droite s'en fut sous son menton, et bientôt je ne fus plus qu'à quelques centimètre de son visage. Avançant encore la tête, mes lèvres s'approchaient dangereusement des siennes, ne les séparaient que quelques millimètres... Quand d'un mouvement rapide et fluide mon mouvement changea de direction et j'atteignis son oreille à laquelle je murmurai, "Quel est ton nom, Apollon ?"
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MessageSujet: Re: You're the one that I want You're the one that I want Icon_minitime1Jeu 15 Déc - 2:24

La vie à Manhattan n'était pas si différente que celle à Los Angeles. Certes je n'avais plus le même niveau de vie mais les soirées, ou plutôt les nuits, sont pratiquement les mêmes. Des fêtes dans tout les sens et même des superbes fêtes (quand on sait chercher).
C'est comme ça que je me suis retrouvé ici. Chez quelqu'un que je ne connaissais pas du tout mais qui LUI (ou elle …) semblait me connaitre. J'ai juste reçu un mail me disant que ça serait chouette si je passais à sa fête histoire qu'on se rencontre. Je ne dis jamais non à une bonne fête avec du people prêt à tout après deux trois verres. Il faut savoir aussi que je fais partis de ceux qui font partit des gens prêt à tout après quelques verres bien chargé.
On ne change pas les équipes qui gagnent.
Je me retrouvais donc dans un appart paumé de l'Upper West Side, sans connaitre vraiment grand monde mais en saluant toute personne qui arrivait vers moi. Au m'offrit un verre, puis un autre et un autre et encore un. Et puis arriva ces deux jeunes femmes. Des blondes sortant de je ne sais où; les lèvres pleines de glosse et le regard pétillant. Je ne put m'empêcher de loucher sur leur paire de … bottes. Bon ok, ce n'est pas très classe mais bon, elles sont arrivé devant moi avec une idée en tête, on ne peut pas dire le contraire. « Tu es Soul ? On t'a vue dans la presse à scandale l'année dernière. » Sourire béa. Est ce que j'avais rêvé où j'étais connu dans ce coin à paumé ?
« Ça te dit un rail ? » Nouveau sourire béa. Là elles me prenaient vraiment par les sentiments.
En arrivant chez ma mère et après une petite cure rapide j'avais juré à ma nouvelle famille de ne plus toucher à tout ça. La blague. Comme si j'allais renoncer à l'un des seules chose qui me font sentir vivant. Ils ont passé l'âge eux, ils ne peuvent pas comprendre et puis merde, ne suis-je pas un jeune à l'âme torturé ?

Me voilà donc affalé dans un fauteuil pas si confortable que ça, un peu de matos sur la table basse en face et les deux blondasse ricanant à mon oreille tout en se mettant sous mon nez pour me montrer qu'elles étaient toujours là. J'étais légèrement dans un état second, j'avais du mal à suivre ce qu'il se passait autour de moi. Les deux filles devaient être 100 fois plus déchirées que moi et ça me faisais bien rire. Elles étaient à l'ouest et ce n'était pas forcement sans danger. Pour elles. Mais je m'en fichais. Ce n'est pas sans risque ce genre de chose, fête, alcool et poudre blanche.
Mais leur petit jeux commençait à m'ennuyer. J'avais besoin d'action, pas de deux blondes à moitié morte en train d'essayer de tenir sur leurs talons hauts. Mais impossible de me mettre debout sans faillir. Résultat, je m'écrase sur l'accoudoir tout en ricanant comme un gamin.
Mine de rien j'étais dans mon éléments. Je savais parfaitement ce que je faisais et tout m'étais familier. Les deux blondes en profitèrent pour me montrer leurs talents de danseuse. Pour être honnête, c'était affreux. Je fus obliger de garder mon sérieux et de ne pas montrer que j'avais envie de prendre mes jambes à mon cou. Pas question de passer la nuit seul un point c'est tout.
Et puis …
Et puis on est venu me délivrer. Et quelle délivrance. Mon "sauveur" c'est approché de nous, il a saisi les deux filles par les poignets et les a envoyer voir ailleurs. Ce qu'elles firent. Elles étaient vraiment mal.
Quand à lui, il s'est encore approché. Sa présence était en quelque sorte confortable. Il était de plus en plus proche de moi et en aucun cas je l'aurais repoussé. Il faut pas être fou non plus. Un mec pareil, autant prendre une corde tout de suite et se pendre si il nous prend l'envie de le repousser.
Ses mains habillent se place de façon stratégique sur mon cou et sous mon menton. Je ne bouge pas. C'est plutôt agréable. Et puis c'est différent. Lui il est différent.
"Quel est ton nom, Apollon ?" chuchote-t-il à mon oreille. Un large sourire se dessine sur mes lèvres alors qu'il termine sa phrase. « Moi c'est Soul. Loin de ressembler à Apollon non ? » je réponds avec une voix charmeuse. « Et toi ? ». J'avais bien sur gardé le ton en chuchotant dans son oreille qui se trouvait non loin de ma bouche.
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MessageSujet: Re: You're the one that I want You're the one that I want Icon_minitime1Dim 18 Déc - 19:04

« Moi c'est Soul. Loin de ressembler à Apollon non ? Et toi ? » Il chuchota ces mots à mon oreille. "Soul"... Je souris. Surnom de bad boy. C'était peut-être ça la différence avec moi. Je me redressai, plongeant mon regard dans le sien. Mes doigts caressèrent son cou et se posèrent sous son menton, le relevant légèrement. Je baissai la tête et me rapprochais. Nos lèvres n'étaient qu'à une distance minime; c'est là que je lui répondis, les mots sortant de ma bouche comme un souffle « Timéo. » Puis je posai mes lèvres sur les siennes.

Ce baiser dura un bon bout de temps. Ou peut-être le ressentis-je comme tel ? J'étais trop sous l'emprise de l'alcool pour en avoir une vision objective... Quoiqu'il en soit, le toucher de ses lèvres me fit le désirer au plus haut point. Une forte boule de chaleur avait trouvé refuge dans mon bas ventre. J'avais envie qu'il m'appartienne ce soir. Ce soir, il serait ma proie, mon jeu. Encore fallait-il que je réussisse à provoquer chez lui le même désir. Mes lèvres quittèrent les siennes et je me redressai. Je souris, de ce sourire que j'arborai toujours, plein d'assurance et de confiance. J'étais de nouveau droit devant lui, le surplombant. J'avais remarqué les fines particules de poudre blanche qui décoraient encore légèrement l'intérieur de ses narines. Je m'installai sur le fauteuil et, ni une ni deux, sortis de la poche intérieur de ma veste un petit paquet blanc. Je virai ce qui me gênait sur la table basse face à moi. J'ouvris le petit sachet et répandis la moitié de son contenu sur la table. Héroïne. Je savais que cette drogue allait m'ouvrir à Soul d'autant plus. J'allais bientôt le rejoindre. Je traçai quatre lignes. Tout en exécutant cette préparation minutieuse, j'adressai à Soul ces mots, sans toutefois jamais décoller mes yeux de ce que mes mains étaient en train de faire « Vois-tu mon cher Soul, a Manhattan nous avons parmi la meilleure héroïne du marché... Encore faut-il savoir où chercher. A voir la gueule des deux blondasses qui t’escortaient, la leur devait être une sacré merde.» J'esquissais un petit rire et marquai une pause. « S'il te reste un peu de place, je te propose la pureté originelle, de la poussière d'ange... » Je me stoppai encore une fois. Cette fois-ci je tournai la tête vers lui, plongeant mon regard au plus profond du sien. J'accompagnais mes mots d'un sourire « Et sinon, je viens tout simplement te rejoindre. »

Je sortis un billet vert de ma poche et le roulai, faisant de lui une paille idéale. J'inclinai mon buste au-dessus de la table, tenant la paille sous ma narine. Je m'approchai du premier rail que je fis disparaître en une inspiration. Je fis de même avec le second. Je me redressai brutalement et frottai énergiquement ma narine avec la paume de ma main. Je me laissai tomber dans le fond du fauteuil. Je sentis une vague de chaleur monter dans tout mon corps; j'étais bien, extrêmement bien. J'avais chaud. Je retirai mon tee-shirt. Je sortis un autre billet de ma poche que je roulai et tendis à Soul tout en lui soufflant « Dis-moi, Soul, est-ce que tu aimes jouer ? » Très vite j'allais être poussé vers lui par la drogue. J'allais avoir envie de caresser son corps entier, de le sentir contre le mien, d'enfoncer mes doigts dans sa peau. J'allais avoir envie de le dévorer entièrement, lui et sa désinvolture si attractive. J'attendais.
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MessageSujet: Re: You're the one that I want You're the one that I want Icon_minitime1Mar 20 Déc - 16:59

Hs : C'est quoi cet avatar *o* <3


Timéo hein ? N'est pas un prénom séduisant ? Surement. En tout cas dans mon état ça l'était. Est ce que je regrettais mes deux blondes ? Non, pas du tout. Et encore moins alors que Timéo déposait ses lèvres sur les miennes. Mon corps s'enflamme. Il s'y connait, y a pas à dire. Heureusement que j'ai de l'expérience pour rester à son niveau. Même si ce baisé est simple il n'était pas sans effet.
Mais cela ne me suffisait pas. Il m'en fallait plus. Ce soir j'avais envie de m'éclater et jusqu'au bout.
Ses lèvres contre les miennes certes mais après ? Jusqu'où Timéo voulait il aller ?
Je devrais bientôt le savoir car déjà il rompait notre étreinte pour se redresser devant moi, m'adresser un sourire des plus charmant avant de s'installer sur le fauteuil.
Pour ma part je commençais à me sentir mal sur mon accoudoir. Faut dire que j'étais dans l'Upper West Side et que les fauteuils ici ce n'était pas le top confort.
Mais il semblerait que mon compagnon de la nuit allait m’arranger ça. Timéo sortit de ses poches un petit sachet de poudre blanche. Intéressant … J’avais une tête à me faire offrir de la poudre ? Surement. J’allais en prendre plein le nez ce soir.
Mon beau brun traça quatre lignes blanche sur la petite table basse. « Vois-tu mon cher Soul, a Manhattan nous avons parmi la meilleure héroïne du marché... Encore faut-il savoir où chercher. A voir la gueule des deux blondasses qui t’escortaient, la leur devait être une sacré merde.» Je voulais bien le croire. Ici je n’avais pas de fournisseur propre, je ne savais pas où se trouvait le meilleurs choix. La plupart du temps je me la faisais offrir en échange de quelques … service bien sûr. Est ce que j’en avais déjà trop eu ? Bien sûr que non. J’aime aller dans l’extrême. Frôler la mort n’est pas un problème pour moi. J’avais tellement vécu de moment pourrit que maintenant je prenais tout du bon coté.

Timéo c’était enfilé deux rail avant de me surprendre en enlevant son t-shirt. Vraiment … craquant. Si craquant que je ne pus refuser le billet qu’il me tendait. Est ce que j’aimais jouer ? « Le jeux fait pleinement partit de ma vie. » Je dus faire un grand effort pour me pencher et aspirer avec le nez la première ligne. Prit d’en mon élan j’aspirais la deuxième avant de me redresser d’un coup et de pencher la tête en arrière. Oui, pas de doute, ça c’était de la bonne. Et je comprenais totalement Timéo. Il faisait bien chaud dans cet appartement.
Prenant quelques temps pour éclaircir mes esprits je restais un moment la tête en arrière, la bouche entre ouverte à respirer rapidement.
Et puis je me mis en mouvement, je me redresse et me tourne vers Timéo, toujours torse nue. Un large sourire se dessina sur mes lèvres. Alors je me penchais au dessus de lui pour frôler ses lèvres. Et lui alors ? Aimait il jouer ?
Ma main glissa derrière sa nuque, caressant ses cheveux avant de mon fondre sur sa bouche. Il me plaisait vraiment ce type. Et c'était rare que j'accroche aussi rapidement avec quelqu'un, que ce soit un mec ou une fille. Pourvu que ça soit réciproque mais ça ... je ne me faisais pas vraiment de soucie.
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MessageSujet: Re: You're the one that I want You're the one that I want Icon_minitime1Mar 27 Déc - 20:05

« Le jeux fait pleinement partit de ma vie. » Je souris en regardant le beau brun se saisir de la paille improvisée que je lui tendais et se faire les deux rails encore sur la table à vitesse grand V. C'était une réponse digne de moi, décidément. Quand il rejeta la tête en arrière je pus contempler à satiété ce cou déployé, cette peau souple et chaude qui s'offrait à ma vue. Tous les traits de sa mâchoire à sa clavicule se dessinaient clairement, comme je l'aimais chez un homme. Mes yeux remontèrent la courbe de son menton et se posèrent sur ses lèvres ouvertes. J'y apposais tous mes désirs, mes envies et mes fantasmes. Il faisait de plus en plus chaud autour de moi, j'avais l'impression que ma peau devenait brasier. Alors que j'étais perdu dans la contemplation de l'objet de mes fantasmes, celui-ci vint à ma rencontre, soudainement, se tournant vers moi, et stoppant ses lèvres à quelques millimètres des miennes. Je sentis mon cœur s'envoler bien loin de ma poitrine; mon sang ne fit qu'un tour dans tout mon corps. L'héroïne décuplait chacun de mes sentiments, chacune de mes sensations. Je sentais son souffle sur mon visage et mes paupières se fermèrent un instant sur mes yeux, me laissant savourer la sensation du contact. J'attrapai ses hanches, glissais doucement mes doigts sous son tee-shirt. Je sentis ses mains à l'arrière de ma nuque, et bientôt il m'offrit le baiser rêvé. Je me délectais de la sensation douce et humide de ses lèvres sur les miennes, de sa langue contre la mienne. Mes mains s'accrochèrent au vêtement, et vivement, soudainement, interrompant notre baiser, je remontai le tissu le long du dos de Soul et le passai au dessus de sa chevelure brune. Tout en le jetant prestement au sol, mes mais se calèrent contre sa peau chaude, l'une au creux de ses reins, l'autre dans sa nuque, et mes lèvres partirent à la rencontre de la peau de son cou.

Avec passion je l'embrassais, la mordais. Ma bouche descendit le long de son torse, mes lèvres effleurant ou se posant sur chaque parcelle de peau au-dessus de laquelle mon visage passait. Mes doigts s'enfonçaient un peu plus dans sa peau. C’était assez rare, même pour moi, que les choses aillent aussi vite… De toute évidence, Soul n’avait pas froid aux yeux. Je l’avais de suite vu : il était comme moi. Ce qui signifiait bien évidemment pas de perte de temps. Mais je ne sais finalement pas ce que je préférais… les ingénus timides avaient leur charme, et puis, il était tellement plaisant de se sentir avoir le dessus, maîtriser tout, prendre les initiatives, mener la danse. Avec les mecs comme Soul on avait moins de scènes à faire, voire quasiment pas. On jouait moins de rôle. Mais ça pouvait au contraire être l’occasion non pas d’inverser les personnages habituels, mais de ne pas se préoccuper de ce à quoi on s’attache généralement, pour reporter son attention sur autre chose… Et peut-être se laisser un peu plus porter, se laisser prendre dans la danse et voir où ça vous mène. La vieille rengaine de celui qui séduit et de celui qui se fait séduire est mise à terre ; on est à la fois l’un et l’autre, comme j’avais l’habitude de le faire avec Abigail… L’évocation de son visage accrocha un sourire sur mon visage. Je stoppai mes baisers et me redressai, rapprochai mon visage de celui de Soul, frôlant ses lèvres, planant près d’elles, puis s’en dégageant d’un mouvement vif, mes doigts se glissant dans ses cheveux. Côte à son oreille, je lui murmurais « Alors jouons, mon beau Soul… » Et rapidement, je plaquai mes mains sur ses pectoraux pour le repousser, d’un geste à la fois doux et ferme. Je me relevai, lui adressant un clin d’œil complice et avançai en direction d’une des chambres à l’étage.

Cette trêve me permit de reprendre un peu mes esprits, malgré la distanciation flagrante tout autant que plaisante entre ce que mes pupilles entrevoyaient et les images que mon cerveau m’envoyait. J’avais l’impression d’être lent, lent à faire avancer mes pieds, l’un devant l’autre, lent à franchir la foule amassée autour de je-ne-sais-quoi, lent à gravir les marches de l’escalier, jonchées de vêtements ou autres verres couchés. Les sons qui m’environnaient me parvenaient comme étouffés, ils étaient doux, ils ne m’agressaient pas. Même ces corps sous speed qui me bousculaient ne semblaient pas véritablement m’atteindre. J’avais pris distance de tout, j’étais bien. Arrivé à l’étage, je tentais la première porte à ma droite ; j’y découvris plusieurs couples de corps nus, accaparés par leurs ébats. Je souris devant le spectacle de chair. L’insouciance, la folie ; j’adorais ça. Je refermai la porte ; aucun d’ailleurs n’avait, je pense, remarqué son entrebâillement. Je fis quelques pas, difficilement, entre d’autres corps allongés ou assis qui jonchaient le couloir. Lorsque je posai la main sur une seconde poignée de porte, j’eus un éclair de lucidité ; je tournais la tête dans le couloir et j’éclatais de rire devant un tel spectacle. C’était pitoyable et adorable, tous ces gens, défoncés, ivres… plusieurs semblaient plongés dans un état entre vie et mort. C’était toujours ça, le risque à prendre. Et j’avais bien d’autres choses auxquelles penser… Soul. Alors que je restais là, sans faire plus aucun geste, la poignée tourna sous mes doigts et la porte s’ouvrit en un coup de vent, laissant passer avec une rapidité aberrante un mec et une nana, à moitié dessapés. Bon, voilà une chambre de libérée. Je m’apprêtais à entrer lorsque je sentis deux mains se poser sur mes hanches…
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MessageSujet: Re: You're the one that I want You're the one that I want Icon_minitime1Mer 11 Jan - 20:36

C’était dingue comme les choses se faisaient aussi facilement. J’avais l’impression que ce n’était pas moi qui faisait tout ça. Que mon corps agissait tout seul comme si il était guidé par une sorte de force invisible, par la drogue surement. Il fallait dire aussi que je connaissais mon affaire. Timéo n’était pas le premier homme avait qui j’échangeais un peu de salive. Mes lèvres contre les siennes et nos corps qui se rapprochaient de plus en plus, qui s’écrasaient, ses mains qui avaient agrippé mes hanches avaient fait monté une vague d’excitation dans mon ventre et j’avais du mal à contenir toute cette fougue que cela avait crée. Timéo n’était pas très charitable avec moi aussi. Il ne faisait rien pour calmer mes ardeurs, au contraire. En quelques secondes mon t-shirt se retrouva au sol. J’aurais bien aimé que le salon soit vide et qu’il n’y ai pas une fête en ce moment même … Nous étions à moitié nue et nos intentions étaient clair, un peu d’intimité serait surement la bienvenue.

Au lieu de bouger, Timéo s’attaqua à mon cou puis à mon torse. J’avais penché la tête en arrière, goutant avec plaisir la douceur de ses lèvres sur ma peau qui devenait de plus en plus chaude. Et plus ça allait, plus j’avais envie de lui arracher le reste de ses vêtements. Me faire attendre n’est pas forcement une bonne chose mais je n’étais pas totalement en état de protester pour le moment, alors qu’un beau brun avait enfin compris comment je fonctionnais. C’est vrai qu’avec lui je n’y étais pas aller par quatre chemin, nous n’avions pas perdu du temps en flatterie bidon ou en mot doux. Il y était aller franco et sans hésiter. Rapide mais rapide dans le bon sens. C’était ça que j’aimais en réalité. Quand le mec (ou la nana) savait ce qu’il (ou elle) faisait. On ne tourne pas autour du pot et on fonce. J’avais enfin l’occasion de me laisser vraiment aller. Pas de retenu ou de maladresse avec une personne tel que mon beau brun. La preuve, je n’avais pas hésité à me plonger dans son petit jeux et surtout à me plaquer contre lui alors que je connaissais tout juste son nom.
Timéo se redressa au bout d’un petit moment. Son visage s’approcha lentement du miens alors que je respirais avec difficulté tout en essayant de retrouver mes esprits après pareil chose. « Alors jouons, mon beau Soul… » Voilà ce que je voulais entendre. Les choses sérieuses allaient enfin commencer. D’un mouvement vif je fus repoussé et fut forcé de me relever. Torse nue, au bord d’une piste de danse où quelques courageux se remuaient encore totalement embrouillé par l’alcool et la drogue. Timéo me lança un clin d’œil et fila en direction des chambres. J’étais moi même à l’ouest. Un large sourire aux lèvres, l’entre jambe légèrement gonflée, bien presser de retrouver comment on marchait pour aller rejoindre. J’avais l’esprit bien embrumé, je n’y étais pas allé de main morte ce soir… Un petit rire s’échappa de mes lèvres. Cette fête c’était vraiment n’importe quoi. Il y avait des gens paumé, des morts-vivants dans tout les coins, des duos, des trios qui s’entremêlaient sur des canapés, au sol, contre les murs … La moitié étaient surement des hallucinations mais c’était tout de même marrant.
Une main se posa sur mon épaule, je n’y fis même pas attention et je mis enfin un pied devant l’autre. Je marchais lentement et pas forcement très droit mais qu’importe, il y avait les murs pour me soutenir alors que demander de plus ?

J’approchais du but, je n’étais même pas tombé une seule fois, ce qui était un miracle vu mon état. Il y a bien eu un moment où j’ai manqué de m’étaler au sol mais encore une fois je peux dire merci aux murs.
Dans le couloir c’était un peu la même ambiance que dans le salon. Des corps allongés, perdu, des couples … Et puis, dans l’encadrement d’une porte, Timéo. Il avait apparemment trouvé une chambre. Parfait. Je me déplaçais lentement vers lui avant de laisser mes mains rencontrer ses hanches. Mes lèvres se posèrent sur son cou pour venir gouter sa peau. Je me délectais du parfum qu’il dégageait. C’était comme un venin qui m’affamait. Mes mains glissèrent vers l’avant et je fis quelques pas en avant afin de rentrer complètement dans la chambre et de fermer la porte d’un coup de pied. Enfin seuls. Certes je ne savais pas vraiment comment était disposé la pièce mais on fera avec. Mes lèvres parcouraient toujours le cou de Timéo et mes mains se mirent en quête de le défaire de son pantalon.
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MessageSujet: Re: You're the one that I want You're the one that I want Icon_minitime1Jeu 19 Jan - 22:35

HJ: Désolée pour le temps de réponse ! ^^'

Lorsque je sentis les lèvres de Soul se poser sur la peau de mon cou, je fermai les yeux de plaisir. Il savait y faire. Je me délectais de ses caresses et de ses baisers. A peine me rendis-je compte qu’il m’avait fait pénétrer à l’intérieur de la chambre. La porte claqua et me tira de ma torpeur ; déjà ses mains s’acharnaient contre ma braguette. Il ne perdait pas de temps, et c’était plutôt excitant de se laisser porter, un peu. Je plaquais mes lèvres contre les siennes, enfonçant ma langue entre ses dents, subjugué par une montée de désir. Mes mains parcoururent son torse, dessinant chacun de ses muscles, et bientôt dévalèrent le bas de son ventre, se posant sur le tissu du jean. Agilement et de manière vive, je défis ce qu’il y avait à défaire, faisant glisser le vêtement sur ses cuisses. Je découvris son excitation, comparable à la mienne, lorsque brusquement, d’une pression de main contre ses reins, je collais son entre-jambe à la mienne. La sensation de son sexe raidit contre le mien me fit réprimer un léger sifflement de plaisir. Mon souffle était violent, tout comme la cadence de mes baisers qui vagabondaient avec rage et désir sur la peau de son cou, descendant sur sa poitrine brûlante. Avec un mec de la trempe de Soul, une brève pensée effleura mon esprit, une courte hésitation, une légère interrogation : qui de nous deux allait être le passif ?...

Mes lèvres s’étirèrent en un large sourire. Quelle question ! Je réfléchis très vite ; l’idée d’être ce rôle que je ne suis jamais me plut d’emblée. Une main posée dans le creux de ses reins, l’autre au sommet de sa nuque, mes doigts emmêlés dans ses cheveux bruns, je le tirai vers moi et reculai vers ce qui me semblait être le lit. Sans stopper la dévoration de ses lèvres que j’avais faites miennes ce soir, je pliais les genoux et courbai le dos, m’allongeant bientôt sur le matelas et trainant le corps de mon partenaire à ma suite. Sentir son poids et sa chaleur sur mon ventre nu me procura une immense sensation de jouissance. J’en voulais plus, et je le voulais vite. Mes mains parcoururent son dos, mes doigts s’enfonçant de parts et d’autres dans sa peau douce et chaude. Instinctivement, mon bassin s’actionna en une série de petits mouvements allant et venant contre l’entre-jambe de mon Apollon. Bientôt mes doigts soulevèrent l’élastique de son boxer pour le faire descendre la courbe de ses fesses, et, me contorsionnant un peu plus, ses cuisses dont je sentais les muscles raidis. Sans hésitation je fis de même avec le mien. Nous étions à présent nus comme des vers, et je n’avais qu’une idée en tête : prendre mon pied, et faire prendre son pied à ce mec qui était mon portrait craché.
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