© Maach'
Lilly-Rose STEVENS
feat Leighton Meester
« D’accord, c’est vrai. Parfois même les meilleurs d’entre nous prennent des décisions irréfléchies. De mauvaises décisions. Des décisions que nous savons déjà que nous allons regretter sur le moment, à la minute, ou plus précisément le matin qui va suivre. Je veux dire peut-être pas regretter, regretter parce qu’au moins on aura été capable de prendre un risque. Mais quand même... quelque chose au fond de nous décide de faire une folie. Une chose dont on sait qu’elle va forcément se retourner contre nous. On le sait, mais on le fait quand même. Ce que je veux dire c’est... on récolte ce qu’on sème. On a ce qu’on mérite. C’est le karma et peu importe comment vous voyez sa, votre karma vous empoisonne. »
Carte d'identité 18 ans 13 juin; New York Gilded Youth Droit Mariée Queen L; Lil'
| Vous &&. le vice Tabac ? OUI –NON Alcool ? OUI – NON Drogue ? OUI – NON (Quelques fois, en soirée, mais jamais en solitaire. Enfin, plus maintenant) Première fois ? OUI – NON par un abr*ti de coureur de jupons Comment êtes-vous en amour ?: Passionnée, mais n'a jamais vraiment testé ... Donc bah ... On verra bien au moment venu ce que c'est réellement l'amour. Même sans le grand A. Que pensez-vous de Gossip Girl ?: B*tch ? S'il y a bien une personne que L. voudrait voir exploser en plein vol, c'est bien celle-là.
|
Le récit de votre vie
On va pas se voiler la face, on sait tous comment c’est arrivé. Un accès d’amour entre deux personnes pendant une soirée de charité de la haute société New Yorkaise, et boum !; neuf mois plus tard LR Stevens est arrivé en ce monde. Déjà toute gamine, elle était ravissante, d’une beauté rayonnante. Elle avait ce quelque chose en plus qui illuminait son visage et faisait pétiller ses yeux. Une vraie petite bouille d’ange avec un halo. Et ce titre, elle le méritait bien, elle qui dés qu’elle apprit à marcher, lire, parler, faisait office de petite fille modèle. Pas un pas de travers, jamais aucune bêtise, elle ne se passionnait que pour la danse et les études. Ses parents étaient fiers d’elle, enfin si l’on en croit les quelques mots qui glissaient de leur bouche chaque fois qu’un ami, un membre de la famille abordait le sujet, mais il n’y avait jamais assez de place pour elle, leur unique fille. Leur travail leur bouffait leur temps, leurs pensées, leur énergie. Lilly-Rose a toujours était « un passe-temps », comme qui dirait, une sorte d’occupation quand les réputés Stevens n’avaient rien d’autre à faire, ce qui était rare.
L’appartement huppé de Manhattan était bien trop grand pour une gamine de cinq ans, seule, sans aucun autres contacts que ses professeurs particuliers. Car, oui, l’extérieur était terrifiant, semblait-il, pour que ses parents refusent de la confronter à la réalité. Alors pendant un bout de temps, la jolie petite fille modèle qu’elle était ne vit pas grandement le monde dans lequel elle vivait. Mais cela changea quand on confia sa responsabilité à une gouvernante, qui visiblement plus sereine d’esprit que ses parents eux-mêmes, l’envoya dans une école privée. C’est sans doute la réaction de sa gouvernante, cette mère, qui l’empêcha de devenir trop renfermée sur elle-même, timide comme tout, et de devenir l’une des plus grandes reines de son époque. Reine de l’Upper East Side, soyons bien clair. C’est pas exceptionnel en soit, mais c’est déjà beaucoup que de gouverner cette petite fourmilière. C’est là que commence cette petite épopée qu’est la vie de Lilly-Rose. On aurait pût croire que tout serait bateau, tracé d’avance, sans aucune surprise, du genre tout est parfait et rose. Mais il faut bien de l’obscurité dans la perfection, sinon où irait le monde ? Tout n’est pas noir ou blanc, il faut bien l’apprendre à ses dépends.
L’année de ses dix ans, LR fût envoyé au pensionnat en Angleterre; paraît-il que l’éducation donnée était meilleure. Ce fût trois des pires années que la belle ait jamais vécue. Elle n’avait plus d’attaches, ni même sa famille sur qui compter. Cette famille l’avait abandonnée, envoyée à l’autre bout du monde. Pas de coup de fil, pas de lettre, seulement une carte pas plus grande que celle de visite de son père, envoyée gracieusement pour les fêtes de Noël. C’est dans cette période là que Lilly commença à mal tourner. De mauvaises fréquentations l’embarquèrent très jeune dans des fêtes peu fréquentables pour son âge, l’amenant trop près des tentations de plaisir et des promesses d’ivresse que promettait l’alcool. Cette tentation fût trop grande, et la belle ne pût que répondre désespérément à son appel. Premier faux pas. Le second ce fit en fin de pensionnat, vers l’âge de quinze ans. Habituée de la boisson, c’était plus vraiment excitant pour transgresser ce à quoi on l’avait habitué, à être une petite fille sage, bien comme il faut. Sauver les apparences ne lui plaisait plus, il fallait qu’elle bouge ses parents, qu’elle leur prouve son existence. Non, elle ne voulait pas être une erreur, un cadeau indésirable, un parasite. Mais c’est pourtant tout ce qu’elle ressentait, envoyée à des lieues de sa ville natale. Là commença son enfer personnel, ou du moins une part d’elle : la drogue. Elle commença par peu, suivant juste le mouvement pendant le peu de fêtes auxquelles elle assistait. Des amies mannequins la poussèrent pour la première fois, et les suivantes, jusqu’à ce que ce soit elle qui en redemande, qui s’en procure et consomme seule, assise dans sa salle de bains à l’internat. La même année, après avoir accidentellement embrasé quelques éléments de sa chambre de pensionnat, LR rentra enfin dans sa ville natale, son petit monde, son royaume. Ce n’en ai pas une raison pour que les problèmes s’arrêtent. Au contraire, ils s’accumulaient. Une nouvelle fois humiliée, rejetée par ses parents, son père en particulier; ses problèmes de drogue continuèrent, plus accrocheurs. Malgré ses problèmes, la reine gardait la tête haute devant sa cour, car elle se devait de leur montrer un spectacle à la hauteur, tous les jours.
L'assiette se cassa, résultat du ressentiment qu'éprouvait la belle. Elle fixa son père avec dégoût. Depuis le début du repas, il ne lui avait pas seulement adressé un mot, alors que sa mère tentait de lui faire la conversation en parlant mode, lui avait simplement refusé de lui entrevoir un regard.
M. ▬ Lilly !
L. ▬ Il en faut beaucoup pour que tu me donne le bleu de tes yeux, papa.
Ce dernier mot, presque cracher, ne pût retenir sa résolution de paraître totalement calme. Sous la table, elle serra les poings et se détendit un peu. Il fallait qu'elle se maîtrise, qu'elle se prenne en main pour avoir un meilleur effet théâtrale.
P. ▬ Tu es bien poétique, ma fille.
L. ▬ Oh ! Tu te rappelles que je le suis ?
Elle lui fit son sourire hypocrite, celui qui marchait si bien, il replia son journal et le posa sur la table.
P. ▬ Tu veux une conversation Lilly-Rose, une vraie ?
L. ▬ Oui, j'aimerais beacoup en effet, si tut connais mon nom, c'est uniquement parce que tu le vois inscrit sur les cartes de mes anniversaires, que tu signes à peine au passage.
P. ▬ Conduis toi un peu comme une adulte ! Peut-être que là alors, je t'adresserais la parole.
Il prit ses couverts et se remit à manger, comme si de rien n'était. Lilly l'observait, les lèvres pincées, si sa fierté ne la retenait pas prisonnière, elle se serait mise à pleurer.
L. ▬ Tu veux que je te dise ? C'est pas aujourd'hui que j'ai besoin de mon père. Et c'est pas demain non plus que j'en aurais besoin, c'était hier, que j'avais besoin de toi.
Il ne releva pas. Cette ignorance la rendit folle, et balança la serviette qui était sur ses genoux à travers la table pour l'envoyer dans l'un des plat disposé et s'enfuit se réfugier dans sa chambre. Elle ne céderait plus, plus maintenant. Il l'avait fuit, ignorait, méprisait, il en subirais les conséquences plus violentes que les autres. A son goùt, il avait de la chance d'avoir une fille pareil, mais au fond, sans doute haïssait-il ce qu'elle était ? La décision de ne rien changer lui traversa l'esprit et fût ferme. Elle ne se changerait pas pour une personne. Elle était Queen L., presque invincible. Il fallait bien ça pour se forger un caractère de reine.
Et là, c’est le drame. Rebelote, en quelque sorte. Sa mère avait toujours été la seule sur qui elle pouvait compter, enfin la seule qui ne la rejetait pas entièrement, disons. Un cancer du sein l’emporta soudainement, imprévisible. Qui l’aurait cru ? Le jour de l’enterrement fit découvrir une nouvelle page de ce beau roman qu’était déjà la vie de la belle. Pas si beau que ça, le roman. Car en plus des problèmes de drogue, il fallût que la boulimie s’amène. Manger devint une obsession, atteindre l’overdose puis tout revomir pour garder l’image d’une reine belle et adulée. C’était son petit jardin secret, ces addictions qui lui pourrissaient la vie et dont elle ne pouvait se passer.
Queen L avait pour habitude d’être une vierge adulée, et bien maintenant c’est une déflorée adulée. Le problème, c’est que personne ne le sait. Perdre sa virginité avec un Dom Juan au nombre incalculable de conquête ? C’est pas honteux, c’est pire que ça. Le mieux pour elle était de se taire et d’étouffer le scandale à venir, mieux valait simuler sa virginité intacte à dix-huit ans encore, qu’avouer de l’avoir perdu avec celui qui avait défloré et était passé sur plus des trois quarts de la population féminine. Le hic ? LR ne peut décidément pas s’empêcher de s’attacher aux mauvaises choses. Et ça lui fait une addiction de plus au compteur, que d’avoir froissé par de multiples fois les draps de ce dom juan. Mais c’est un mal pour un bien, car, étrangement, sa présence l’empêche de se faire du mal. Plus de crises de boulimie, plus de drogues (qu’elle avait arrêté), juste le sexe entre deux adultes consentants. D’accord mais il y a plus entre ces deux là qu’une histoire de sexe bestial et passionnel qui procure plus de plaisir qu’aune autre chose connue à ce jour. Impossible, comment les sentiments peuvent-ils être de la partie, quand on pense ne plus rien éprouver à l’égard de personne ? Il y a toujours des exceptions.
RAPPEL : Vous disposez de
7 jours pour faire votre fiche de présentation. Si vous ne l'avez pas fini dans les temps, n'hésitez surtout pas à mpotter l'un des membres du staff ou de poster à la suite pour prévenir de votre retard.