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Jake Allen Wright
feat Chace Crawford
« L'aigle vole seul ; ce sont les corbeaux, les choucas et les étourneaux qui vont en groupe »
Carte d'identité 20 ans 12 mars 1990 Pauvre Dealer envisageant de reprendre ses études Célibataire mais hanté par une fille qui l'a quitté. Chevalier servant
| Vous &&. le vice Tabac ? OUI – NON Alcool ? OUI – NON Drogue ? OUI – NON Première fois ? OUI – NON Comment êtes-vous en amour ? Blessé et malgré tout amoureux d'un ange qui m'a brisé le cœur. Que pensez-vous de Gossip Girl ? Pas grand chose si ce n'est qu'il s'agit d'une grosse connerie. Les gens ne devraient pas porter autant d'importances à des choses aussi futiles que des rumeurs.
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Le récit de votre vie
Que devait-il faire ? Il était là, paniqué, déboussolé, il n’avait aucune idée de quoi faire.
Toute cette pagaille remonte à quelques années. La famille, originaire du Texas, avait été obligé de démanger pour New York à cause du travail de John Wright. L’adaptation ne fut pas simple. L’agitation de cette grande ville comparé au calme de leur petite ville du Texas avait de quoi déstabiliser toute la petite famille. La dénaturation fut violente mais John ne mit pas longtemps à s’y habituer. Ses parents, très à l’écoute, voulait savoir comment lui et sa sœur percevait le déménagement. Plutôt solitaire et réserver, il restait assez vague sur la question, refusant de dire ses véritables impressions à ses parents pour ne pas les blesser. Ils travaillaient dur pour joindre les deux bouts et offrir à leurs enfants une situation décente et une éducation de choix. Très proche de sa petite sœur, John ne pouvait s’empêcher de la protéger dans cette grande ville de fauves. L’ambiance qui régnait dans cette ville et en particulier dans le quartier de Brooklyn avait quelque chose de spécial. La nuit, lorsqu’on fermait les yeux, on pouvait entendre la cacophonie produit le moteur des voitures, le tintamarre des sons de klaxon, le charivari des voisins dont on entendait chaque conversation à travers les murs. La journée et particulièrement le matin et le soir aux heures de pointes, on manquait à coup sûr de se faire écraser si par mégarde on oubliait de regarder à droit à gauche, on était également emporter par une foule de personnes marchant dans le même sens tel des robots. Toute cette ambiance était bien différente de celle du Texas. A New York les gens n’ont pas le temps. Ils n’ont pas le temps de faire attention aux autres, de discuter, ils n’ont pas le temps de vivre. Au Texas, surtout dans les petites villes telle que celle d’où la famille Wright est issue, tout le monde connaît tout le monde ou presque. Il n’y a pas de bruit, pas de précipitation, tout est calme et les gens prennent le temps de vivre. C’est cette ambiance si conviviale qui manquait le plus à Jake mais il devait se faire une raison, le temps du Texas était révolu. Un peu plus d’un ans plus tard, la tristesse envahie toute la famille lorsqu’on annonça que John était décédé lors d’une mission pour défendre son pays. Sa femme lu et relu plusieurs fois la lettre que le gouvernement lui avait adressé. Elle ne voulait pas y croire. Assis devant la télé, Jake et Hayden interrogèrent leur mère sans obtenir de réponse. Ils renoncèrent à la questionner et continuèrent de visualiser le jeu télévisé stupide qui était diffusé. La main de madame Wright se mit à tremblée, un torrent de larmes se mit à couler de ses yeux et elle tomba sur le sol. Elle n’avait pas la force de se relever. Immédiatement, ses enfants accoururent et l’aidèrent à se relever avant de la faire s’asseoir sur l’une des chaises qui entouraient la table de la salle à manger. Ils n’avaient jamais vu leur mère dans cet état. Tandis qu’Hayden accourait pour aller lui chercher un verre d’eau, Jake s’empara de la lettre qui avait mis sa mère dans cet état et la lu. Son teint se pâlit, son cœur se serra, une boule se forma dans sa gorge et un profond sentiment de tristesse l’envahie. Il était abattu mais ne pouvait pleurer. Ses larmes se refusaient à couler. Quand Hayden revient avec le verre d’eau, il l’échangea contre la lettre. Les yeux de sa sœur étaient remplis d’un millier d’interrogations. Il donna le verre à sa mère qui se força à en boire quelques gorgées. Il l’aide ensuite à se lever et la conduit jusqu’à sa chambre. Il l’aida à s’allonger sur son lit et resta à ses côtés jusqu’à ce qu’elle s’endorme. Il retourna ensuite au salon et vit sa petite sœur assise en boule entrain de pleurer dans l’angle d’un mur. Il alla vers elle. Il la vit lever la tête vers lui. Elle pleurait. Machinalement, il la prit dans ses bras et essaya de la consoler sans rien dire, par cette seule étreinte. Ils restèrent comme ça longtemps avant d’aller chacun se mettre au lit. Face à tant de tristesse, Jake s’en voulait de ne pouvoir pleurer. Il n’arrivait pas à extérioriser ses sentiments. Pourtant, il aimait son père, il l’avait toujours aimé. Malgré son travail très prenant, John Wright avait toujours su trouver du temps pour son fils. Il avait été là pour ses premiers pas, lui avait appris à jouer au foot, à faire du vélo, à assister à sa première représentation de cirque. De plus, il l’a toujours soutenu même lorsqu’il faisait des bêtises. La relation père/fils était soudée. Une fois dans son lit, Jake ne réussit pas à dormir. Il fallait qu’il réfléchisse, demain serait une dure journée. Le lendemain fut effectivement très dur. Sa mère ne quittait pas son lit. Elle restait allongé, stoïque, refusant d’avaler ce qu’on lui apportait. Hayden, assez forte, réussit à masquer sa peine pour s’occuper de sa mère. Jake quand à lui s’occupait des démarches administratives. L’enterrement de son père était entièrement pris en charge par sa profession. Il devait simplement se charger de régler les petits détails. L’enterrement eu lieu deux jours plus tard en dehors de la ville. Ce jour là non plus, Jake ne pleura pas. Les mois qui suivirent furent difficile. Sa mère réussit tant mieux que mal à reprendre sa vie, cependant, elle avait perdu une partie d’elle-même. Hayden allait en cours tandis que Jake jonglait entre les cours et son petit-boulot. Avec la mort de John, les revenues de la famille ne s’étaient pas arrangées. Le seul salaire de madame Wright ne suffisait pas à payer le loyer, l’électricité, la facture d’eau et à nourrir la famille. Pour aider sa mère, Jake prit un petit-boulot. Tous les soirs de 20h à 00h, il s’occupait de faire griller des hamburgers dans un fast-food. Un travail ingrat et peu payer qui plus est. Le temps de rentrer chez lui après les cours, il était souvent 18h, le trajet en métro étant long ; là venait le moment de potasser les cours. Il quittait le domicile en général vers 19h45, le fast-food n’étant qu’à quelques rues plus loin. Malgré son rythme de fou, la nuit, il était incapable de fermer l’œil. Les insomnies avaient commencé peu après la mort de son père. Il ne pouvait pas dormir plus de trois heures par nuit. Souvent le lendemain, il se levait avec une atroce migraine mais il était obligé de tenir, ne pouvant sécher les cours. Les mois passaient et il avait de plus en plus de mal à tenir debout. Ses yeux étaient cernés et gonflés. Son teint était pâle, cadavérique. Il ressemblait plus à un zombi qu’à autre chose. L’un de ses collègue de travail remarqua ce changement. Après avoir fermer le fast-food, le jeune homme lui donna un petit sachet de poudre blanche. Jake savait parfaitement de quoi il s’agissait. L’autre, en lui fourrant le sachet dans la main lui dit : « tu verras, ça t’aidera ». Sans un mot de plus, il partit. Un peu ébaubi, il mit quelques minutes avant de fourrer le sachet dans sa poche. Il rentra chez lui. Il passa de nouveau une longue nuit. Le lendemain matin, son réveil sonna et comme toujours il était crever. Sa tête grondait, ses yeux voyaient flous, son cou lui tirait. Il se leva difficilement et alla machinalement vers son bureau où se trouvaient ses médicaments. Il était devenu accro. C’était le seul moyen qu’il avait de faire passer la douleur. Il eu beau farfouiller, tous ses flacons étaient vides. Il se souvient alors, la veille, il s’était juré de penser à en acheter. Dégoûter contre lui-même, il s’agrippa la tête par ses cheveux et s’énerva tout seul. Dépité, il s’assit sur son lit. C’est alors qu’il se souvient. Il se leva, avança lentement vers sa veste, enfouis sa main dans sa poche gauche et sortit ce qu’on lui avait confié la veille. Il retourna s’asseoir sur son lit et considéra un instant le petit sachet et tous les risques qu’il encourrait s’il commençait à prendre de la drogue. Alors qu’il réfléchissait, sa sœur vient taper contre sa porte et lui cria à travers le mur qu’il devait être prêt dans cinq minutes. Il ne réfléchit alors plus, ouvrit le paquet et fit ce qu’il faut. Les effets sur son organisme furent fantastique. Pour la première fois depuis des mois il se sentait vivant. Sa consommation resta raisonnable au cours des mois qui suivirent. Il savait à présent où s’en procurer. Sa mère et sa sœur ne se doutèrent de rien.
Paniqué dans sa chambre, Jake ne savait pas quoi faire. Il n’avait pas prévu les évènements qui venaient de se dérouler. Comme toujours, il était allé voir son fournisseur. Seulement voila, les choses n’avaient pas tourné comme prévu. Ce dernier avait besoin de quelqu’un pour lui garder sa marchandise. Résultat, en repartant, il se retrouva avec un sac remplit de drogues, de médicaments, d’herbe, d’antidépresseurs, bref, d’un tas de cochonneries qui risqueraient de le mener directement en prison. Cette situation était censé être temporaire. Quoi qu’il en soit, il ne savait pas comment réagir. Essayant de rester calme, il ouvrit son armoire et fourra ce gros sac à dos dedans. Il la referma brutalement avant de se laisser tomber en arrière sur son lit. Il ferma les yeux, se concentra mais au lieu de ça, pour la première fois depuis longtemps, il s’endormit. Les jours qui suivirent, il appris que son dealer s’était fait arrêter. Cette nouvelle le fit d’abord paniquer. Qu’adviendrait-il de lui si la police remontait jusqu’à lui ? Cependant, si la police avait voulu l’arrêter, elle l’aurait sans doute fait bien plus tôt. A présent, il devait trouver un moyen de se débarrasser de tout ce stock. Le sac qu’il gardait n’était pas un banal sac à dos. Non, il s’agissait d’un gros sac de voyage. Ce débarrasser de tout ça n’allait pas être simple. Néanmoins, ce fut simple. Des gens virent le voir sans qu’il n’eu rien à faire pour lui acheter de la marchandise. Sans doute leur avait-on dit où le joindre. Dealer en herbe, il ne tarda pas à bien maîtriser ce domaine. Ayant en sa possession un bon stock de somnifères et gagnant suffisamment d’argent pour ne plus travailler au fast-food, il est bien plus en forme qu’avant. Pour ne pas alarmer sa famille, il fut obligé de mentir, particulièrement à sa sœur. Un an plus tard, un an après sa dernière année de lycée, il s’installa dans son propre appartement à quelques rues de chez sa mère et sa sœur.
C’est un peu plus tard qu’il rencontra la fille avec qui il eu sa première relation sérieuse. C’était un soir, il errait sans savoir où aller lorsqu’il les vit ou plus précisément lorsqu’il la vit. Il faisait noir et pourtant, il ne manqua pas de remarquer la beauté de cette jeune fille entourer d’une bande de garçons. Elle avait l’air différente d’eux. Il ne savait pas quoi en penser. L’habit ne fait pas le moine. Peut-être qu’elle les connaissait. C’est en passant près de cette bande qu’il compris que cette jeune femme était une brebis égarer. D’un simple regard et d’un signe de tête, Jake avait fait venir le « chef » de cette bande vers lui. Il lui dit quelques mots et ils partirent, laissant la jeune femme effrayée. Il lui adressa quelques mots, ne voulant pas s’attarder ni sympathiser avec cette inconnue. Il savait qu’ils n’étaient pas du même monde. Jake ne croit pas au destin. Pourtant, c’est lui qui le fit revoir cette jeune femme. Il ne savait pas comment se comporter face à elle. Il aimait jouer avec elle, la titiller jusqu’à ce qu’elle craque. Dans le fond, elle l’attirait et c’est pour ça qu’il agissait de la sorte. Il n’avait jamais eu de vraie copine et ne savait pas comment se comporter. De plus, il aimait jouer avec ses nerfs. C’était cependant l’une des rares personnes avec qu’il avait été honnête sur la personne qu’il est vraiment. Elle savait ses activités peu communes. Elle savait que le fréquenter n’était pas une bonne chose. Il n’aimait pas s’attacher aux gens. Il était plutôt froid, solitaire, isolé, esseulé. Il ne cherchait pas le contact des autres. Mais ce n’était pas le cas de tout le monde. Cette blondinette, cette fille qu’il n’avait vu que peu de fois lui envoya un message un jour. Ce message fut le début de leur rapprochement. Une porte qui s’ouvre, une intimité qui se créer, un cœur qui se confie, deux âmes qui se respectent. Jake avait parfaitement conscience des sentiments qu’Alexis éprouvait à son égard. Il n’était pas aveugle, il faisait juste semblant de ne pas voir pour ne pas s’attacher, pour ne pas s’avouer à lui-même que cette fille le rendait complètement dingue. Un jour, las de lutter, il finit par lui avouer ses sentiments et prononça les trois mots qu’une fille rêve d’entendre. L’aveu ne fut pas à sens unique. Ils s’embrassèrent et se laissèrent aller à la passion.
Les enfants grandissent. C’était le cas de la petite Hayden. Contrairement à lui, elle voulait poursuivre dans la voie des études. Leur mère n’ayant pas assez d’argent de côté, Jake s’occupa du financement des études de sa sœur. Il lui proposa même de venir vivre momentanément avec lui. Laisser leur mère vivre seule ne fut pas simple. Cependant, la petite Hayden était toute excitée de cette nouvelle vie qui s’offrait à elle. En la laissant s’installer chez lui, il posa néanmoins des limites. Il voulait garder une certaine intimité. De plus, la jeune demoiselle avait interdiction formelle d’amener des garçons ici. Si jamais elle désobéissait à cette règle d’or, il se chargerait de refaire le portrait de ses charmants invités. A présent qu’elle habitait avec lui, la rencontre Hayden / Alexis allait être inévitable. Il connaissait bien sa petite-sœur et savait à quel point elle était possessive avec lui. Pourtant, le jour où elle rencontra Alexis pour la première fois, il eu l’impression que tout ce passait pour le mieux.
Sa vie se passait bien. La journée il s’occupait de ses affaires, le soir il rentrait pour dîner avec sa sœur avant d’aller rejoindre Alexis. Ce petit train-train lui convenait assez bien. Du jour au lendemain, tout changea. Alexis ne lui donna plus signe de vie. Il eu beau l’appeler, lui laisser des milliers de messages, lui envoyer des texto, aller jusqu’à chez elle, lui écrire des lettres, l’attendre devant son université, rien n’y faisait. Elle était introuvable. Il fut rassurer d’apprendre au moins qu’elle n’était pas morte. Elle avait juste couper les ponts sans raison apparente. Il était dégoûté, triste, blessé dans son amour propre. Comment avait-il pu laisser une fille jouer de cette manière avec ses sentiments ? Il abandonna. N’essaya plus de la joindre. Il voulait l’oublier. Ce ne fut pas simple. Il fourra dans un carton toutes les affaires qui lui appartenait, toutes les photos qu’ils avaient pu prendre, toutes les babioles qu’elle lui avait offert. Il foutu ce carton dans un coin. Il voulait le garder, un jour il le rouvrira et se remémorera agréablement tous ces souvenirs même si pour le moment, il a l’impression que c’est inimaginable. Ses insomnies recommencèrent malgré les somnifères. Il doubla la dose. Heureusement, sa sœur fut là pour le soutenir lors de cette période difficile.
Aujourd’hui, à présent que cette période est derrière lui et que sa petite-sœur entame une nouvelle année à l’université, il envisage sérieusement de reprendre ses études. La seul chose qui le freine dans cette décision est la personne qu’il risquerait d’y croiser …
Partie HRPG
Personnage interprété : (poste vacant, scénario, inventé)
Prénom – Pseudo : Emma
Âge : 17
Comment avez-vous connu le forum ? Par un mp d'Alexis ^^
Qu'est-ce qui vous à poussé à vous inscrire ? Disons un amour inconditionnel pour le rp.
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