« Quand je pense que ma mère a réussi à me faire gober que j'avais besoin d'aide, c'est du grand n'importe quoi ! Tout ça parce qu'elle m'a surpris en train de tirer sur un joint derrière nos appartements en compagnie d'un copain de classe. Quel Bordel ! Comme si j'étais quelqu'un de mentalement dérangé, comme si j'étais une sorte de pariât. Et paf, ni une ni deux, elle m'envoie illico chez vous pour parler de mes "problèmes". J'vais vous dire moi ce qu'il en est de mes soucis… Je serai sûrement pas obligé de prendre toutes ces cochonneries si j'avais grandi dans une famille comme celle de mon amie Appoline. Elle est bonne ma mère, elle me fait bien rire quand elle me regarde de haut, avec son air de bourgeoise tout ça parce qu'elle a eu la chance d'épouser quelqu'un comme mon père. Si seulement elle pouvait comprendre que l'argent qui la nourrit ne lui revient pas de droit et qu'elle n'a jamais mérité toutes ces richesses. Et après, c'est à moi qu'elle se permet de faire la morale lorsque je fais un pet de travers. C'est la meilleure ! »

Voilà à peu de chose près le discours que vous obtiendrez d'Esteban si toutefois vous tentiez de comprendre ce qu'il a dans la tête et ce qu'il pense de sa famille. Une famille riche, certes, mais pour le moins absente. Sa mère est née à Brooklyn, comme la populasse la moins aisée du tout NY ! Si ça venait à se savoir, la pauvre en serait morte de honte. Il faut dire qu'elle a su jouer un coup de maître en se faisant passer pour une fille d'avocat en rencontrant Amaury, son futur époux. Peu importe les noirs secrets du passé de la famille Holmes, toujours est-il que la mère, aussi intelligente soit-elle, a toujours eu tendance à faire passer ses frustrations sur son premier enfant, Esteban. Aussi faut-il dire que donner un pareil nom composé à une si petite "créature" tient tout bonnement de l'absurde. Mais encore une fois, le père d'Est' brillait par son absence et le choix en revint donc à la mère, elle seule. Toute son enfance durant, tout n'a toujours été qu'ainsi. Son père se défilait devant toutes les grandes décisions et ne soutenait jamais que sa mère, quant à cette dernière, elle faisait de son fils ce qu'elle désirait, s'en amusait pour lui permettre d'intégrer des groupes sociaux toujours plus hauts, toujours plus riches. Quand on a une mère qui ne court qu'après les deniers, il est toujours difficile de se rendre compte qu'on est à ses yeux qu'un moyen superficiel d'atteindre à la popularité. Les petits "boui-boui" et "gouzi-gouzi" n'étaient que pur poudres aux yeux face à la société pour parfaire son image de reine de beauté et mère parfaite. Estéban ne s'en rendit compte que bien trop tard, allez savoir pourquoi ! Il faut dire que lorsqu'on a le choix de vivre dans le luxe plutôt que dans la misère, on est prêt à sacrifier beaucoup de chose, même à 5 ans. L'intégrité n'est plus vraiment importante et l'image prônait sur tout le reste. Enfant responsable toute la période couvrant ses 15 premières années, Esteban-Aimé rend sa mère ivre de fierté, quant à son père, il ne lui donne qu'une seule et unique raison de garder officiel son union avec cette femme qu'il n'aime plus depuis longtemps. Pas facile d'être le fruit d'un fugitif et d'une schizo, mais on s'y fait et Esteban a su tirer son épingle du jeu pendant 15 longues années. Car après, il a eu une révélation qui fit tout changer. Et lorsqu'on comprend que personne dans notre entourage ne nous aime vraiment, on prend conscience que la vie, aussi riche soit-elle, n'a plus vraiment d'importance sinon d'être débauchée. Et c'est un principe qu'il accordera parfaitement à son nouveau style de vie. La fumette, l'alcool et la débauche deviennent ses maîtres mots quant à son look, il le modifie du tout au tout devenant peu à peu un enfant punk et décalé. Une coupe de cheveux étrange, un look débraillé et, récemment, des tatouages à peu près partout sur son corps rendront à cet enfant une renaissance sociale qui lui vaudront, à plus d'une fois, de recevoir les gifles de sa mère la bonne fée du logis. En foule, elle se montre fière, mais pour elle, Esté est allé trop loin le jour où elle le surprend en train de tirer sur un joint. Sentant que l'honneur de sa famille, ou plutôt d'elle-même, risque d'être bafoué, elle s'empresse d'envoyé son fils en camp de "redressement" dans lequel il passera les 2 prochaines années. Enfermé de 16 à 18 ans dans une sorte de prison pour ados rebelles alors que le tout NY le croit en train d'étudier le français à Paris, Esté prépare doucement sa vengeance. A 18 ans, il est rapatrié dans ses quartiers et pendant une année, il agira dans l'ombre. Faisant profil bas, il deviendra le roi de la manipulation et du mensonge. Devant sa mère, il reste un enfant responsable, plein de vertus et à l'honnêteté irréprochable, derrière son dos, il lui concocte les pires insanités visant à bafouer celle-là même qui reprocha à son fils de n'être qu'un simple être humain en manque d'affection. Et c'est aujourd'hui que le jeu débute enfin, la première bombe ne tardera plus à être lancée. Et Esteban-Aimé tient plus que tout à ce que le tout NY assiste à la déconfiture de sa pauvre mère, et croyez-moi, ce n'est pas Amaury (son père) qui viendra empêcher son fils de mettre un terme à la cruauté de cette femme hypocrite et manipulatrice.

Personnage interprété : inventé
Prénom – Pseudo : kenny - kayyn
Âge : 20 ans
Comment avez-vous connu le forum ? par PRD
Qu'est-ce qui vous à poussé à vous inscrire ? la série GG dont je suis fan
Points à améliorer sur le forum ? rien pour l'instant
Commentaire(s) : j'ai lu deux fois le règlement et pas de code. C'est normal ? ou je suis bobet ? :')