| Sujet: "La guerre donne de l'avancement à ceux qui ne reculent pas." Ven 22 Oct - 18:47 | |
| Le début de cette journée était belle, pour une fin de semaine. Plus, elle était ensoleillée, et rien ne pourrait gâcher ça, pas même une certaine bloggeuse aux aspirations sadiques et destructrices. Une certaine paix régnait sur l'Upper East Side, et la belle Lilly-Rose, reine de cette élite qu'elle affectionnait tant, comptait bien faire durer ce bon plaisir. C‘était si bon de ne pas avoir été l‘objet d‘une rumeur depuis … Quelques jours, à vrai dire. Les ragots la lassaient, et être l‘objet de constants « qu‘en dira t-on » , « j‘ai entendu dire » , était épuisant. Être une reine, LA reine, était bien plus pesant qu‘on ne pouvait le penser. Garder les clés du royaume, les surveillées, ça demandait bien plus qu‘une attitude, être en haut du panier. Ca demandait de la personnalité, et bien qu‘il fallait que Lilly en avait, elle cachait grandement qui elle était véritablement. A savoir une jeune femme brisée, perdue. Mais ça, personne ne devait le savoir, l‘intelligence dont elle était dotée la sauvait bien plus qu‘elle n‘aurait pût le penser. Le flair pour les mesquineries ne venait pas d‘un coup, c‘était innée. Et en cette belle matinée, que faire d‘autre que terroriser une âme innocente ? Lilly-Rose se leva, les yeux pétillants et se prépara. Ce qui lui demanda une bonne heure, le stricte minimum avant de faire une escapade quelconque, et bien qu‘elle n‘ne avait pas réellement besoin, paraître fraîche était pas plus mal, même mieux que paraître terne et fatiguée. Car la belle reine avait des nuits chamboulées, soit par son si bel amant, soit par ses pensées, un peu trop présentes. La superficialité était omniprésente dans ce monde de gosses de riches, ça ne masquait pas tous les traits noirs du monde. Et Lilly ne faisait pas exception à la règle. Sa devise avait beau être « Sois belle et tais-toi , préserve les apparences», il y a des choses qui ne pouvaient l‘être. Et avec cette foutue GG qui traînait, la devise de l‘élite était mise à mal.
Le cœur lui prit d‘aller à Greenwich Village. Pas l‘un de ses endroits favoris, certes, mais assez … reposant. Il n‘y avait que peu de circulation, par rapport au centre de Manhattan, ni même la même population. L‘art dominait ce quartier, et la belle en était une admiratrice hors paire. Certes, rien ne valait une paire d‘escarpin griffée, mais il y avait bien autre chose comme art, que le design. Amenée par limousine, habitudes oblige, elle était arrivée et avait commencer à marché le long des rues, assez mignonnes en soit. Un Prada au bout du bras, le portable dans l‘autre, perchée sur ses talons joliment assortis à sa tenue, Lilly déambulait sous le regard admiratif des hommes comme celui jaloux des femmes. Ca lui plaisait. Et même si elle évitait le plus possible de se fondre dans un autre niveau social que celui dans lequel elle était née, elle ne détestait pas parader. Elle aperçut une tête blonde, une jolie minette qu’elle ne connaissait que trop bien, pour cause, la jolie Stevens avait été l’auteur des plusieurs rumeurs sur elle. Pas des rumeurs ayant fait le tour de la toile, mais il y en avait d’autres, et les coups-bas … N’en parlons pas. Candice Livingston était l’un des souffre-douleur favoris de notre Queen L. D’humeur joueuse, elle s’avança joyeusement vers la blondinette, un sourire digne d’une vilaine de cinéma. Les misères des gens étaient ses favoris, surtout quand ils renfermaient autant de secrets inavoués que Candice.
« Tu essaies de découvrir le monde Elitaire, petite Candy ? Ca te changerait de ton Brooklyn ou autre lieu absolument … charmant.»
C‘était bas. Mais il fallait bien un bouc émissaire, et, pas de bol pour la pauvre Candy, aujourd‘hui elle avait été désigné par un coup du hasard. Mauvais lieu, mauvais timing, elle n‘était pas là où il fallait. C‘était pas sa faute en soit, mais il fallait bien un perdant. |
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