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| J'suis mal sans toi. Ca va tellement pas. (Timéo) | |
| Auteur | Message |
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| Sujet: J'suis mal sans toi. Ca va tellement pas. (Timéo) Dim 23 Jan - 19:48 | |
| J'suis mal sans toi. Ca va tellement pas. @ Opium ; lj
Le mois de février arrivait à grand pas, plus que quelques jours avant que ce foutu mois commence. Février, le mois de la saint Valentin et des préparatifs dans les vitrines. Des petits coeurs partout, des déclarations d'amour bidons, des couples amoureux cherchant leur cadeaux, c'était à vomir. Cela faisait quatre ans que la belle Esfir ne supportait plus le mois de février ni la saint Valentin d'ailleurs. Tout cela ne faisait que lui rappeler Nathanaël, encore et toujours Nathanaël. Chaque année à la même période il l'envahissait un peu plus, la jeune femme souffrant deux fois plus, elle était comme morte. Elle se contentait de respirer et de laisser passer les jours jusqu'au moment où la saint Valentin s'efface et qu'elle puisse reprendre un semblant de vie. Oui vraiment, le mois de février était le plus désagréable de tous.
Assise sur son lit, recroquevillée sur elle-même, la jeune femme se sentait envahie par les larmes et la mélancolie. Elle souffrait tant de cet abandon, encore plus depuis qu'elle l'avait revu, l'autre soir alors qu'elle se déhanchait pour les ivrognes. Elle ne voulait même pas repenser à cette soirée, elle se sentait suffisamment mal comme ça; pas besoin d'en rajouter. Oui, vraiment, aujourd'hui plus que d'habitude, la tristesse et la mélancolie l'envahissaient si bien qu'elle ne pu résister à saisir son portable pour appeler à l'aide. Le seul qui pouvait l'aider, c'était Timéo et là il était clair qu'elle avait besoin de lui. Son numéro, elle le connaissait par coeur et ses doigts allaient plus vite que sa pensée. Tout en séchant les larmes qui coulaient lentement le long de ses joues, elle porta le portable à son oreille malgré les tremblements. Une sonnerie et puis deux, Esfir commence à paniquer, elle avait besoin de lui maintenant. Une troisième qui brise le silence et enfin la voix du jeune homme. « Timéo ? C'est Esfir, dis-moi, je peux passer chez toi ? J'ai besoin de te voir. » Le jeune homme avait certainement compris au son de sa voix qu'elle n'avait pas le moral, même pas du tout. Il fallait admettre que sa voix était encore pleine de sanglots et même tremblante. Son ami ne lui avait pas refusé sa présence et heureusement parce qu'Esfir ne tiendrait pas sans le voir.
Une fois qu’elle eut raccroché la jeune femme se leva d’un bon, prête à rejoindre son ami. Oui mais, voilà, elle n’avait pas les idées très claires, pas assez pour résister à la tentation de la poudre blanche dans son sac. Elle était en tête à tête avec ce petit sachet, les yeux brillants tant elle en rêvait. Il n’en fallut pas plus, elle était trop faible pour y résister. La jolie rousse saisit sa drogue sans plus attendre. Un peu de drogue ne lui ferait pas de mal pensait-elle. Un peu de drogue ne lui aurait peut-être pas fait de mal mais, la demoiselle n'avait pas su s'arrêter, se droguant jusqu'à n'avoir plus un seul gramme de coke, elle n'en avait jamais pris autant d'un coup mais, elle n'y avait pas réfléchi, ça lui faisait tellement de bien. Elle ne pensait plus à Nathanaël et quand bien même elle y pensait, elle ne voyait plus les choses de la même façon. Bien sûr tout cela n'était qu'un délire avec elle-même mais, l'espace d'un instant, c'était comme si l'amour de sa vie n'était plus, comme s'il n'avait jamais existé ou plutôt, comme s'il n'existait plus. Oui, vraiment ça lui faisait un bien fou, elle voulait y croire. Elle peinait vraiment à monter les marches, elle aurait voulu s'arrêter, s'endormir dans les escaliers mais, non, ce n'était pas la peine parce qu'elle était arrivée au seuil de la porte du jeune Timéo.
Elle toqua, n'arrivant pas à appuyer sur la sonnette. Le pauvre allait être surpris il s'attendait certainement à la voir en pleur au pire des cas mais, là c'était un tout autre spectacle. La demoiselle avait encore la poudre blanche sur le nez, son maquillage avait dégouliné et ses pupilles étaient dilatées. Pas besoin d'être un expert pour comprendre qu'elle n'était pas dans son état normal. La rouquine s'appuya contre le mur, manquant de tomber, attendant que Timéo vienne lui ouvrir et quand ce dernier arriva elle lui sauta dans les bras, ne lui laissant pas le temps de comprendre ce qu'il se passait. Elle se détacha de lui avec un grand sourire.
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Timéo W. Bradbury ” Butterfly ◊ make love as life ; short and strong.
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| Sujet: Re: J'suis mal sans toi. Ca va tellement pas. (Timéo) Dim 23 Jan - 22:13 | |
| Mon portable sonnait. Les vibrations contre le parquet au pied du lit produisaient un son chaotique. J'ouvris les yeux avec peine, me redressai d'un bon puis me jetai sur ce petit appareil électronique qui m'appelait au bas du lit. M'éclaircissant un court instant la gorge, je réussis à émettre un son reconnaissable. -- Ouais ?-- Timéo ? C'est Esfir, dis-moi, je peux passer chez toi ? J'ai besoin de te voir.-- Bien sûr princesse, ma porte t'es ouverte.Je raccrochai puis me rallongeai, un sourire bête sur le visage. J'étais complètement mort; encore une de ces soirées où je finis complètement arraché et où je réussis miraculeusement à rentrer chez moi et à me coucher dans mon lit. Je restai dans cette position stupide quelques bonnes minutes avant que mon cerveau se mette en marche. Alors je réalisai qu'Esfir m'avait appelé, qu'encore une fois elle m'avait appelé parce qu'elle allait mal et que je lui avais dit de venir dans ma plus grande bonté... Enfin, vu l'état dans lequel j'étais et le fait que je réalise seulement cinq minutes après ce que venait d'être cet appel, je ne sais pas si l'on peut vraiment appeler ça de la bonté, mais plutôt de l'inconscience, quoique loin d'être au sens péjoratif du terme. C'est comme ça, quand Esfir va mal, c'est vers moi qu'elle se tourne. Parce que je sais que quand elle veut me voir c'est qu'elle repense à Nath' et que le poids des souvenirs la fait crouler. Pour moi elle est la petite Esfir, celle que j'ai connue qui partageait la vie de Nath' et celle qui s'est toujours tournée vers moi, sans que je ne réussisse jamais à lui dire non. Pourtant c'est dire si le malheur de gens me fait fuir... Mais Esfir, je peux tout simplement pas me résigner à la laisser comme ça. C'est pourquoi elle sera chez moi d'ici une demie-heure, voire une heure... Je dois donc me débrouiller pour sortir de cette gueule de bois d'enfer pour son arrivée où je risque de ne pas réussir à maîtriser la situation, que ce soit ses pleurs, ou tout autre chose. Bref, aussitôt dit, aussitôt fait, je me mis debout d'un bond et atteignis la porte de ma chambre sur laquelle je m'appuyai un court instant; tout tournait autour de moi. Après une douche froide et un café, je commençais à retrouver mes esprits. Ça faisait quelques temps que nous ne nous étions pas vus, Esfir et moi... Peut-être pensait-elle un peu moins au passé, peut-être avait-elle réussi à commencer à tourner la page ? Mais cette retombée... La tasse chaude de mon second café en main (un n'est jamais suffisant), mes yeux se posèrent sur un calendrier accroché sur un des placards de la cuisine, une quelconque affaire de ma mère. C'est là que je crus comprendre : nous étions à quelques jours du mois de février, et, si ma mémoire est bonne, nous étions proches de la Saint Valentin. Une fête que je n'ai d'ailleurs jamais vraiment pris en compte... Mais ça apportait tout son sens à la requête d'Esfir : à qui et quoi d'autre la "fête des amoureux" pouvait-elle lui faire penser si ce n'était à Nath' ? Petit sourire de désespoir. "Cette fille est donc vraiment un cas désespéré..."Quelques coups à la porte me sortirent de ma rêverie. Posant la boisson chaude, je me dirigeai vers la porte d'entrée. Toute la scène se déroula sous mes yeux avant même de se produire, c'était toujours la même chose : j'allais ouvrir une porte derrière laquelle allait se trouver une femme en pleurs, les cheveux en pagaille et le noir du mascara ayant coulé jusqu'aux joues; cette vision allait me rebuter un court instant, mais je ne pourrais m'empêcher d'accueillir la demoiselle en détresse... Sauf que cette fois j'avais faux. Lorsque j'ouvris la porte, un éclair roux se jeta dans mes bras avant de s'en dégager et de me regarder avec un sourire tout ce qu'il y avait de plus angoissant, du moins pour quelqu'un qui n'était pas habitué à fréquenter des drogués. En effet, la belle rouquine avait encore quelques grains de poudres collés au bord de ses narines. Oui, cette fois-ci j'avais faux; sauf pour le maquillage. Cette vision m'insuffla un profond dégoût. "Tu es tombé si bas, Esfir... Entre." Je m'écartai pour laisser passer la jeune femme et refermer la porte derrière elle. Au vol je la rattrapai alors qu'elle failli tomber en poussant un petit cri de surprise. "Attention, tu ne t'es pas fait mal au moins ?" Je la saisis par la hanche puis la dirigeais doucement vers le salon qui n'était, merci, pas trop éloigné de l'entrée. Je l'assis sur le divan; elle me regardait avec cet air déconnecté, incrédule. "Ne bouge pas, je reviens tout de suite." Je partis me chercher mon café ainsi qu'un paquet de cigarettes et du feu. "Dans quelle merde elle s'est encore foutue..." J'aurais tout à fait pu dire "dans quelle merde je me suis encore foutu" mais je ne suis pas du type égoïste, et rien qu'à voir ça, je savais qu'Esfir avait plus besoin de moi que quiconque. Le problème avec les drogues comme la coke c’est qu’on ne peut rien faire à part attendre que ça s’arrête… Et malheureusement je savais que la chute ferait très mal. Lorsque les effets de la drogue se dissiperont, Esfir ira d’autant plus mal. Un bien qui t’écarte du mal un court instant, avant que le mal soit encore plus grand qu’avant ; c’est toujours ça le problème. Mais en attendant la descente, il fallait faire du mieux qu’on pouvait, faire comme si tout allait bien, être détendu, et surtout ne pas angoisser. Ainsi je retournai m’assoir en face de la belle, sortis une cigarette de mon paquet et l’allumai. Je la regardai un court instant, elle semblait ailleurs, totalement ailleurs. "Alors, Esfir, raconte-moi ce qu’il se passe dans ta petite tête."
Dernière édition par Timéo W. Bradbury le Mer 26 Jan - 15:53, édité 1 fois |
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| Sujet: Re: J'suis mal sans toi. Ca va tellement pas. (Timéo) Lun 24 Jan - 20:14 | |
| Timéo ne s'attendait certainement pas à voir Esfir avec un sourire niais et encore moins avec cette allure de junkie. Pourtant, c'était bien la situation. Pauvre Timéo, il supportait déjà beaucoup avec la rouquine mais, là elle lui infligeait un spectacle qu'il aurait certainement voulu éviter. Pourtant, il n'avait pas vraiment le choix. Dans un soupir de dégoût, le jeune homme lâcha quelques mots. « Tu es tombé si bas, Esfir... Entre. » La jolie rousse entra, elle ne s'était même pas rendu compte du soupir de son ami, elle planait au-dessus des nuages, son cerveau se retournant dans tous les sens, oubliant la réalité. Il avait pleinement raison, elle était tombée si bas mais, la chute ne datait pas d'aujourd'hui et c'était là qu'était le problème. En réalité, depuis l'abandon de son prince elle s'était effondrée et malgré tous ses efforts elle n'avait fait que sombrer. Certes, ses dernières années elle avait trouvé une certaine stabilité mais, rien de bien glorieux simplement un moyen de survivre.
La porte se ferma derrière son dos alors qu'elle ne tenait plus sur ses jambes, manquant de tomber. Par chance, Timéo la rattrapa au vol et après un petit cri de surprise, le jeune homme ne put que s'inquiéter. « Attention, tu ne t'es pas fait mal au moins ? » La jeune femme afficha à nouveau un large sourire, hochant négativement -et vivement- la tête, de toute façon même si c'était le cas, elle ne l'aurait pas senti. Elle laissa son héros la prendre par la hanche afin de la soutenir jusqu'au divan, le pauvre devait regretter d'avoir accepté qu'elle passe chez lui. Il ne tarda pas à la faire s'asseoir alors qu'elle souriait de façon très niaise. La rouquine était tout à fait décontractée et complètement déconnectée. « Ne bouge pas, je reviens tout de suite. ». Elle le regarda, les yeux brillants tout en acquiesçant d'un signe de tête. « Compris ! » Elle riait alors que le jeune homme s'éclipsait. Elle n'aurait jamais dû toucher à cette drogue, cela aurait évité bien des problèmes à Timéo et elle ne se serait pas ridiculisée de la sorte. Pourtant, elle avait besoin de ce moment de « bonheur » et ce, même si elle devait subir la rechute. Si elle avait été consciente de quelque chose, nul doute qu'elle aurait pleins Timéo mais, elle n'était consciente de rien et quand la drogue aura cessé d'agir les remords l'auront envahi.
Assise sur le canapé, elle attendait sagement, comme une enfant à qui on aurait promis un bonbon. Elle le regarda s'asseoir avant de lever les yeux sur le plafond, complètement ailleurs, rêvant d'hippocampe et de chevaux sauvages, la réalité n'existait plus dans sa petite tête rousse. L'odeur de la cigarette éveilla ses sens, elle reposa aussitôt le regard sur Timéo et sa cigarette, elle souriait grandement, elle aimait cette odeur, elle aimait la cigarette mais, là, la demoiselle était complètement fascinée. « Alors, Esfir, raconte-moi ce qu'il se passe dans ta petite tête. » À nouveau, elle afficha un grand sourire, se rapprochant de son ami. Elle prit la main de Timéo dans la sienne avant de prendre une grande inspiration, comme si elle était sérieuse alors que son cerveau dérivait complètement. « J'ai loupé... » À peine avait-elle commençait que déjà elle s'arrêter pour compter sur ses doigts. « Un, trois, deux, cinq, quatre » Disait-elle fière d'elle, montrant bien cinq doigts à Timéo au lieu de quatre. « Voilà, quatre ans à cause de Nath' et puis, je l'ai revu l'autre jour je crois, je suis plus sûre, je sais plus si je l'ai revu, non en fait je l'ai pas revu, si mais, non... » Elle s'embrouillait dans ses paroles, incapable de se rappeler si oui ou non elle avait revu son amour perdu. Elle se stoppa quelques secondes avant de prendre de plus belle. « Mais on s'en fiche ! J'ai loupé quatre ans et aujourd'hui il faut que je rattrape le temps perdu! » En somme, ce n'était pas une mauvaise chose mais, ce n'était pas tout à fait ce qu'elle pensait. Au milieu des chevaux sauvages et des hippocampes, elle était persuadée d'avoir des sentiments pour Timéo.
Elle caressa lentement la main de son héros, elle ne l'avait toujours pas lâché depuis le début de son "récit". La rouquine plongea son regard dans celui du jeune homme, prête à débiter une nouvelle connerie. Connerie qui lui semblait tellement vraie sous l'effet de la drogue. « Je suis désolée d'pas avoir vu plus tôt qu'on est fait pour être ensemble. » Elle semblait si sincère dans son regard, s'approchant dangereusement du jeune homme qui ne devait pas comprendre grand-chose à la situation. C'était peut-être son moyen de se persuader qu'elle n'aimait plus Nathanaël mais, elle y croyait plus que jamais, elle était vraiment certaine d'aimer Timéo. D'après ses pensées embrouillées, il était l'amour de sa vie, celui qu'elle aurait dû aimer depuis le début. Vraiment, la drogue ne lui réussissait pas.
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| Sujet: Re: J'suis mal sans toi. Ca va tellement pas. (Timéo) Mer 26 Jan - 16:03 | |
| « Alors, Esfir, raconte-moi ce qu'il se passe dans ta petite tête. » Je crachai la fumée puis attendis la réponse d'Esfir qui affichait un large sourire. Elle s'approcha de moi et me prit la main; je me laissai faire. C'est alors que la rouquine prit une grande inspiration et ouvrit la bouche : « J'ai loupé... Un, trois, deux, cinq, quatre... Voilà, quatre ans à cause de Nath' et puis, je l'ai revu l'autre jour je crois, je suis plus sûre, je sais plus si je l'ai revu, non en fait je l'ai pas revu, si mais, non... » Un rire nerveux faillit m'échapper. Avec ma main libre j'atteignis sa petite tête rousse et lui caressai les cheveux. Elle devait vraiment avoir pris beaucoup de drogues pour en arriver là... « ...Mais on s'en fiche ! J'ai loupé quatre ans et aujourd'hui il faut que je rattrape le temps perdu! » Je m'arrêtai. Elle avait plongé son regard au plus profond de mes yeux et me souriait de ce sourire que j'avais déjà vu, que je connaissais... Malgré la drogue et son état anormal, elle avait réussi à conserver ses faciès qui lui étaient propres et qui exprimaient tant lorsqu'on les connaissait. J'eus tout de même quelques doutes, à savoir si cela venait bien d'elle, ou de la drogue, mais les mots qui sortirent ensuite de sa bouche me confirmèrent ceux à quoi je pensais, malheureusement. « Je suis désolée d'pas avoir vu plus tôt qu'on est fait pour être ensemble. » Ça y est, la grosse boulette. Décidément, elle devait vraiment pas aller bien dans sa petite tête... Son regard témoignait du fait qu'elle se sente persuadée de ce qu'elle me disait. Après tout, je jugeais cette réaction assez normale : si vous vous droguez pour oublier un amour qui vous perd, la drogue trouve un substitut. Cependant je sentais déjà venir la difficulté de la scène; la coke qu'elle avait du prendre allait encore faire effet au moins une bonne heure, si ce n'est beaucoup plus. Et, par expérience, je savais qu'Esfir était tenace; lorsqu'elle avait un truc dans la tête, impossible de l'en dépêtrer. J'étais pour le fait qu'Esfir oublie Nath'; ça faisait bien trop longtemps qu'elle se pourrissait la vie pour lui. Mais je n'étais pas pour le fait d'être un substitut. Disons que c'était plutôt pour elle. Je pense qu'elle en a assez bavé, ça servirait à rien qu'elle souffre d'autant plus, et puis j'étais de la même espèce que Nath' : j'allais et venais avec les filles, sans jamais rester avec l'une d'entre elles. Et je pense que même la Esfir sous état de cocaïne devait bien savoir ça. Bref, la pauvre petite Esfir était perdue. Je ris un instant et détournai la tête. « Ô, Esfir, tu ne sais vraiment plus ce que tu dis ! » Je lui caressais la joue un instant. Ses yeux renfermaient toute la tristesse du monde. A ce moment elle commençait dangereusement à se rapprocher de moi. Je voyais déjà toute la suite de la scène se dérouler devant mes yeux si je ne bougeais pas, et je me refusais à ce que tout ce passe à l'instant où je me l'imaginais. Pourquoi Nath' avait-il dégoté une fille aussi canon et appétissante qu'Esfir pour que ce soit ensuite moi qui épanche ses peines et qui subisse la torture de devoir lui résister, par bonne conscience (oui, dans certains cas je pouvais en faire preuve...) ? Esfir c'était ce petit bout de femme que j'ai toujours regardé avec un œil fraternel. Et je ne voulais pas qu'elle se rapproche autant de moi au risque de ne pas pouvoir réussir à lui résister par la suite, comme il s'était déjà produit... Avec Esfir, j'étais un homme totalement différent. Dans un élan je retirai ma main des siennes et me levais, ce qui sembla provoquer un grand sentiment d'incompréhension chez elle. « Veux-tu quelque chose à boire ? Un thé ? Ou tu veux peut-être aller prendre un bain, ou faire une petite sieste, non ? » Je tentais tant bien que mal de la faire réfléchir à autre chose; ce n'était pas la première fois que ça arrivait (et sûrement pas la dernière, je pense). Il m'était toujours compliqué de résister à la belle Esfir, mais j'essayais tant bien que mal de m'y tenir à chaque fois... Du moins faisais-je ce que je pouvais. Mais cette fois était différente : elle était convaincue d'éprouver des sentiments à mon égard. Elle n'allait que s'accrocher d'autant plus. |
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| Sujet: Re: J'suis mal sans toi. Ca va tellement pas. (Timéo) Sam 29 Jan - 0:12 | |
| La jolie rouquine se laissait tendrement caresser les cheveux par Timéo. Elle était si bien avec lui, elle se sentait heureuse. Évidemment, il y avait la drogue et surtout le fait que celle-ci lui retourne le cerveau au point qu'elle pense avoir des sentiments pour le jeune homme. Pour autant, il n'y avait pas que cela, la jeune femme s'était toujours sentie apaisée en présence de celui qui séchait toutes ses larmes. Néanmoins, elle n'aurait jamais dû prendre de la cocaïne avant d'aller le voir mais, pour le moment, il était trop tôt pour regretter. Elle ne voulait pas qu'il arrête de lui caresser les cheveux mais, comment voulez-vous qu'il fasse devant le flot de sottise qu'elle débitait ? Son regard plongé dans le siens témoignait qu'Esfir était, malheureusement, plus que sincère à son égard. Du moins, elle croyait à sa bêtise. Elle avait ce regard et ce sourire que Timéo connaissait par coeur, nul doute qu'il avait deviné ses pensées avant même qu'elle les ait formulées.
Ô Esfir, si elle avait pu oublier son prince, son Nathanaël -oui parce qu'il était toujours le siens dans sa petite tête- elle ne serait pas dans cet état. Si elle avait été capable de passer à autre chose, elle n'aurait pas pris cette drogue. Si elle ne s'était pas droguée, elle n'aurait jamais vu Timéo comme l'homme idéal. Oui mais, voilà, avec des « si » on refait le monde. Alors, oui, la belle Esfir avait bien l'esprit embrumé par sa drogue et elle croyait dur comme fer que Timéo était l'homme parfait, celui qu'elle aimait.
Elle écoutait, émerveillée, le rire de Timéo, elle était fascinée et ne détournait pas le regard du jeune homme qui, lui, faisait l'inverse. « Ô, Esfir, tu ne sais vraiment plus ce que tu dis ! » Elle le laissait caresser sa joue alors qu'elle était plongée dans d'intense réflexion de drogué. Elle savait ce qu'elle disait, elle était bien amoureuse de Timéo, ça semblait clair dans sa tête. Elle ne voulait pas comprendre la phrase de son ami, il était l'homme de ses rêves, ça semblait évident. Elle y croyait tellement, son cerveau était vraiment doué pour lui faire croire n'importe quoi quand ce dernier était sous l'effet de la cocaïne. Peut importe, la jeune femme ne voulait plus réfléchir, préférant se rapprocher dangereusement de son nouvel amant. Prête à s'offrir à lui.
La rouquine fut bien surprise quand Timéo se levait d'un bond, retirant sa main de celle d'Esfir. Dans ses petits yeux dilatés on pouvait lire toute l'incompréhension, la scène s'était passée si vite, elle ne comprenait pas pourquoi il lui résistait. Décidément, avec la drogue, la lucidité l'avait abandonné, lui laissant la folie en guise de réconfort. « Veux-tu quelque chose à boire ? Un thé ? Ou tu veux peut-être aller prendre un bain, ou faire une petite sieste, non ? » Le bel apollon essayait comme il pouvait de la faire dévier, qu'elle pense à autre chose mais, Esfir ne démordrait pas. Elle était incroyablement têtue en temps normal, elle ne lâchait pas facilement, si bien qu'on lui cédait souvent pas mal de choses pour éviter un éternel débat. Elle était bornée mais, là, c'était la pire des situations possibles et imaginables pour Timéo; elle était droguée et persuadée d'éprouver des sentiments aussi forts que ceux pour Nathanaël. Bien sûr, ce n'était pas le cas, c'était toujours Nath' mais, la drogue lui avait trouvé un substitut. Elle allait s'entêter à faire de Timéo son homme idéal tant que la cocaïne aurait de l'effet sur son cerveau.
La jeune femme s'aventura vers Timéo, n'ayant pas décidé d'être loin de lui. Elle se leva, non sans difficulté. Elle était prise de vertiges sur ses talons de quinze centimètres mais, tenta tant bien que mal d'aller vers le jeune homme. En réalité, elle fit un pas et se rattrapa sur lui, incapable de tenir debout. « Pas vu la marche » lâcha-t-elle, pendue à son bras. Il n'y avait pas la moindre marche mais, dans son univers, il y en avait une, il ne fallait pas y prêter attention. Enfin, elle replongea dans les yeux du jeune homme, tenant un peu près droite. « Pas soif mais, j'veux bien prendre un bain avec toi ou même faire une sieste...crapuleuse avec toi. » Elle était incroyablement souriante, ravie de ses allusions, dans sa tête, Timéo ne pouvait pas lui dire "non", ils s'aiment, du moins, elle l'aimait. Enfin, la jeune femme agissait de façon très aguicheuse, ayant même retiré un bouton de sa chemise. Ô grand jamais l'Esfir de Nathanaël aurait agi de la sorte mais, depuis son départ la rouquine était tout autre. Elle était devenue une séductrice, il fallait l'admettre et elle souhaitait usé de ses talents avec le beau Timéo.
Elle posa doucement ses mains froides sur les hanches du jeune homme, en riant sans raison. Timéo, lui, ne devait pas vraiment rire de la situation, s'il avait l'intention de résister à Esfir il lui faudrait du fil à retordre et certainement un peu d'autorité, encore que, dans cet état, cela ne changerait pas grand-chose. La jeune femme se rapprocha encore un peu plus de son ami afin de glisser quelques idioties à son oreille. « J'peux t'embrasser ? » Elle était tellement directe mais, si peu consciente de ce qu'elle venait de lui demander. Elle affichait son large sourire, satisfaite d'elle-même. Elle se détacha tout de même de lui, déposant, néanmoins, un tendre baiser sur la joue de ce pauvre Timéo qui devait subir la princesse rousse dans tous ses états.
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Timéo W. Bradbury ” Butterfly ◊ make love as life ; short and strong.
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| Sujet: Re: J'suis mal sans toi. Ca va tellement pas. (Timéo) Dim 6 Fév - 20:23 | |
| S'il y avait bien une chose dont je ne pouvais douter quant à Esfir, c'était bien le fait qu'elle soit une véritable tête de mule : en temps normal, elle était sûrement la personne la plus têtue que je connaisse. Ce qui voulait à peu près signifier que sous les effets de la drogue, ce trait de sa personnalité ne devait être que d'autant plus exacerbé, et ce à mon plus grand détriment. Je ne m'attendais donc pas, bien que je le souhaitasse, à ce que la demoiselle renonce à l'idée qui lui tenait le plus à cœur, littéralement parlant, en ce même instant, et tombe tout simplement dans ma diversion, si on pouvait nommer cela ainsi... Ainsi, suite à ma demande, la rouquine se leva pour revenir à mes côtés, manquant de tomber au passage et se rattrapant sur moi. « Pas vu la marche » C'était ridicule... et je crois que ça me gênait vraiment de voir Esfir dans cet état, la petite Esfir... « Pas soif mais, j'veux bien prendre un bain avec toi ou même faire une sieste...crapuleuse avec toi. » ...la petite Esfir aguicheuse, bon, c'est vrai. Consciente ou non de toutes ses actions, elle savait néanmoins quels étaient ses charmes et comment s'en servir, encore un petit quelque chose qui résultait du trauma Nathanaël... car, du plus loin de ce que je la connaisse, elle n'était pas comme ça, avant. Et voilà que maintenant elle était une véritable petite bombe armée jusqu'au dent qui n'attendait qu'un petit signal pour exploser... et sortir tout ce qu'elle cachait sous son manteau... littéralement. Elle se tenait là, accrochée à ma taille, la poitrine saillante. Il me faut expliquer un petit détail que j'aurais du énoncer bien avant : il faudrait être fou pour ne pas succomber au charme d'Esfir. Elle est de ces femmes qui ont tout ce qui plait à un homme, et qui le savent. Et si la drogue agit dans la tête, elle ne change pas le physique, et même si elle provoque tout ce désordre dans les gestes et la parole, elle n'annihile pas le charme lorsqu'il est déjà si grand. De la détermination, c'était ce dont j'avais le plus besoin. Si jamais je me trahissais à un seul moment, elle le repérerait et s'y attacherait comme une forcenée. Le moindre détail pouvait dès lors me porter préjudice, et je ne voulais en aucun cas faire de tort à la demoiselle. Je ne répondis pas à son avance, tentant de rester le plus stoïque possible. Elle se rapprocha encore et me susurra à l'oreille, d'une voix suave « J'peux t'embrasser ? » Je n'avais pas encore répondu que sûrement avait-elle compris ma négation lorsqu'elle me déposa un baiser sur la joue avant de s'écarter un peu de moi. Et toujours ce sourire stupide... Cependant son parfum avait atteint mes sens. Comme dirait Süskind, le parfum "pénètre le cœur des hommes"... Et tandis qu'elle avait encore ses mains si frêles et douces posées sur mes hanches, je fermais un instant les yeux. Je sentis son corps bouger, sa cuisse caresser la mienne, dans un mouvement voulu ou non de sa part, qu'importe. Il y avait toujours eu cette aura de prestance qui flottait autour d'elle, ce genre de chose dont on ne peut tenter de nier la sensation qu'elle fait naître en vous : intimidation, intérêt, admiration, fascination, ou encore désir. Esfir connaissait mon fonctionnement; et autant dire qu'une fois qu'on l'avait compris, j'étais peut-être un des ces hommes les plus malléables quant à la satisfaction d'un désir escompté. C'était la première vague. Cependant je me ressaisis et m'éloignais de la belle. « Bon... Je vais te faire une tisane; ne bouge pas. » Peut-être que ça pourrait l'assagir un moment, la calmer... Voire, pourquoi pas, qu'elle s'assoupisse un peu ? De toutes façons je ne voyait pas grand chose à faire d'autre qui n'aurait été un échec étant donné qu'elle ne comptait pas se séparer de moi. C'est d'ailleurs pour ça que le "ne bouge pas" me semblait après coup purement inutile... |
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| Sujet: Re: J'suis mal sans toi. Ca va tellement pas. (Timéo) Mar 8 Fév - 20:01 | |
| La jolie Esfir était véritablement têtue, c'était dans sa nature. Elle se bornait toujours à ce qu'elle pensait et refusait toujours d'admettre qu'elle avait tort. Il ne fallait jamais chercher à lui faire entendre raison, c'était un combat perdu d'avance. Dans la situation actuelle, elle voulait Timéo. La demoiselle n'en démordrait pas avant d'être lucide. De plus, elle était persuadée d'avoir des sentiments pour lui, aussi fort que ceux qu'elle éprouvait pour Nathanaël, cet homme qui, provisoirement, n'était devenu qu'un souvenir lointain. Pour laisser Nathanaël dans ses souvenirs, Esfir n'avait rien trouvé de mieux que la drogue et avait fait de Timéo son substitut. Esfir n'en avait évidemment pas conscience, que tout cela était dût à la drogue. Timéo était devenu l'homme de sa vie, en l'espace de quelques grammes de coke. Quoi qu'il en soit, la demoiselle si têtue avait en tête de séduire celui qu'elle croyait aimer. Elle savait comment séduire les hommes et sous l'effet de la cocaïne, la rouquine ne reculerait devant rien. Le beau brun devait le savoir. Chacun de ses gestes étaient destinés à le séduire. Son plus grand désir à l'heure actuelle était de le faire succomber à ses charmes.
Alors, elle l’observait, malgré sa vision un peu étrange du monde, elle était à l’affût du moindre petit signe de faiblesse, du moindre détail. Elle savait pertinemment que son jeune ami cherchait à lui résister, lui qui était conscient de ses actes contrairement à elle. Évidemment, elle s’accrocherait à ce détail sans le moindre problème et elle fera tout pour qu’il cède. Le pauvre, avait-il vraiment conscience de la merde dans laquelle il s’était foutu en acceptant qu’Esfir vienne le rejoindre ? En même temps, il ne pouvait pas savoir qu’elle serait dans un état aussi pitoyable. Elle avait ce sourire niais, riant parfois pour rien, la jeune femme regardait les pupilles de Timéo se fermer alors qu’avec sa cuisse elle venait caresser celle du jeune homme. Évidemment, ce geste était volontaire, chacun de ses gestes étaient volontaires et ce, malgré la drogue. Elle le sentait quelque peu faiblir ce qui ne faisait qu’amplifier son sourire. Elle avait fini par faire comme si tout cela n’était qu’un jeu de séduction avec l’homme de sa vie. Ce petit jeu était certainement plus divertissant pour l’un que pour l’autre.
Néanmoins, le jeune homme ne se laissait pas aller dans les bras d’Esfir, il s’éloignait quelque peu de la rouquine qui eut d’abord un regard d’incompréhension, cependant, moins intense que le précèdent. Enfin, elle continuait à croire que c’était un jeu de son monde fantastique que la cocaïne lui avait gentiment créé. Elle le regardait alors avec un petit sourire malin tout en tentant de tenir sur ses longues jambes. « Bon... Je vais te faire une tisane; ne bouge pas. » Il voulait vraiment la contrarier ? Ça non plus Esfir n’était pas prête de l’accepter, elle n’en voulait pas et elle avait déjà décidé dans sa petite tête de ne pas boire la tisane en question. Bornée, elle l’était vraiment. La jeune femme n’était pas seulement bornée mais, elle avait aussi une écoute sélective, elle avait décidé d’ignorer l’ordre qui lui disait de ne pas bouger pour suivre Timéo dans la cuisine. Elle n’avait pas dans ses attentions de le lâcher, elle voulait rester avec lui, ne pas le perdre une seule seconde. Elle voulait qu’il reste près d’elle comme elle aurait voulu que Nathanaël ne parte jamais. Enfin, le chemin jusqu’à la cuisine fut semé d’embûches, Esfir ne cessait jamais de trébucher et de se rattraper à tout et n’importe quoi. Par miracle, elle n’avait rien cassé et elle était toujours vivante, elle aurait peut-être quelques marques sur les jambes demain mais, rien de bien grave face à la difficulté de faire quelques pas. Elle aurait peut-être dû écouter Timéo.
La rouquine s'approcha du beau brun avant qu'il ne puisse faire quoique ce soit, elle passa ses mains autour de son cou, une mine mi-boudeuse, mi-suppliante. « J'veux pas. » Évidemment, elle parlait de la tisane là, Timéo, elle le désirait toujours. Il n'allait pas se débarrasser d'elle comme ça. Enfin, elle se détacha un peu de lui tout en reculant jusqu'à ce que la table ne la stoppe. Surprise d'avoir heurté la table, elle l'avait vu beaucoup plus loin, elle regardait partout autour d'elle avec un regard d'enfant sauf que le siens était celui d'une droguée. La pièce lui semblait tantôt gigantesque, tantôt minuscule. Elle était un peu perdue mais, finalement, elle retrouvait le regard du bel apollon qui était bien plus rassurant que la pièce en elle-même. Puis, quand elle fut suffisamment rassurée, elle afficha son petit sourire plein de malice, celui qui ne laissait présager rien de bon quant aux idées de la jolie rousse. « Tu veux que je danse pour toi ? » Elle avait des étoiles pleins les yeux à l'idée de danser pour celui qu'elle croyait aimer. Évidemment, par danse, elle n'entendait rien de très sage, plutôt quelque chose de provoquant et de sexy, quelque chose qui ferait que le jeune homme aurait bien du mal à lui résister. Toujours avec son sourire niais, elle se rapprocha de Timéo comme une tornade, agitant ainsi sa longue chevelure rousse si bien qu'une vague de parfum féminin avait envahi la pièce un l'espace de quelques secondes. Elle laissa retentir son petit rire si futile et injustifié soit-il, elle s'approcha à nouveau de l'oreille du brunet avec une sensualité démesurée. « Je peux même danser sur la table si c'est-ce que tu désires. » À croire qu'elle voulait se briser le cou avec des idées pareilles. Elle n'était décidément pas en état de faire quoique ce soit si ce n'est pourrir la journée de ce pauvre Timéo qui n'avait rien demandé à personne.
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Timéo W. Bradbury ” Butterfly ◊ make love as life ; short and strong.
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| Sujet: Re: J'suis mal sans toi. Ca va tellement pas. (Timéo) Ven 11 Fév - 16:23 | |
| Je m'étais dirigé vers la cuisine assez rapidement; bien sûr je ne m'attendais pas à ce qu'Esfir attende sagement que je revienne. De fait, ce ne fut pas le cas. Au bout d'à peine quelques secondes de bruits de talons désordonnés et chaotique, je sentis le souffle de la demoiselle juste à mes côtés. Bientôt elle glissa ses mains jusqu'à m'en entourer le cou, pivotant autour de mon corps pour se poster face à moi, m'obligeant ainsi à lâcher la bouilloire que j'avais en main et que je m'apprêtais incessamment à remplir, à laquelle elle ne porta à priori aucune attention et qu'elle failli renverser, le regard complètement fixé sur mon visage. Elle me regardait avec un véritable air d'enfant, cette mine boudeuse et suppliante, qui lui collait pourtant comme un gant, mais dans laquelle on sentait percer cette petite étincelle de désir typiquement féminine; la parade de la femelle, prise une. « J'veux pas. » Je ris. « Bien évidemment, princesse, ça m'aurait étonné que tu te comportes quelques minutes comme une enfant sage et bien éduquée. » Elle se renfrogna sous ma remarque et fit glisser ses mains dans le sens inverse pour enfin me redonner un peu d'espace. Elle recula dans la pièce à l'aveuglette, me lançant ce regard à moitié noir et pourtant qui faisait sentir que tout n'était qu'un jeu et qu'elle ne voulait qu'une chose : moi, ou plutôt mon corps, à ce moment précis; elle semblait vraisemblablement gouvernée par le désir. Au lieu de tenter de lutter dans ce combat déjà vain d'avance, je me résignai à poser ce que je tenais dans la main et me tourner vers la rouquine. D'un air amusé je la regardais manœuvrer, souriant à ce petit manège. Jusqu'au moment où son mouvement s'arrêta, stoppé net par la collision avec la table. Elle sembla un instant complètement paniquée; elle reprit ses esprits quelques secondes avant de pénétrer de nouveau mon regard du sien. Alors elle se mit à sourire en coin, fait que je voyais bien comme inévitable considérant le train que prenait la chose depuis qu'elle avait passé le seuil de la porte; c'était un sourire comme celles qui désirent le corps de l'autre le font. Et encore une fois cela montrait bien à quel point la rouquine avait décidé d'aller au bout de ses idées. « Tu veux que je danse pour toi ? » On aurait pu la voir se mordre la lèvre inférieure que ça n'aurait pas été très différent; elle suppurait l'envie, et la danse en question devait bien évidemment être des moins sage possible... En temps normal, avec une autre que la petite Esfir, j'aurais tout abandonné pour m'adonner à cette proposition des plus alléchante et aguicheuse... surtout pour quelqu'un comme moi pour qui le sexe était quasiment une deuxième nature. Et je m'imaginais alors ce corps féminin plié sur la table et mes mains venant à sa rencontre, le tout s'embrassant pour un moment d'osmose, charnel et passionné. Mais le problème était qu'il s'agissait justement d'Esfir, et que je ne voulais pas me comporter avec elle comme avec n'importe quelle autre. Ce n'était plus ce petit sourire amusé qui se dessinait sur mon visage, mais plutôt la gêne. Le scénario était souvent le même avec Esfir, mais mon état différait d'une fois à l'autre, étant plus ou moins capable de contrôler cet animal et ses pulsions en moi. Aujourd'hui j'étais fatigué, j'avais peu dormi, et je me sortais tant bien que mal d'une horrible gueule de bois. Une erreur de ma part pouvait arriver à n'importe quel moment, et tenter de me contrôler ainsi face à la plus aguicheuse des femmes était bien difficile... Déjà elle était revenue à ma rencontre et ses lèvres n'étaient qu'à quelques centimètres de mon oreille. « Je peux même danser sur la table si c'est-ce que tu désires. » Au contact de cette proximité je tentais pourtant de lui répondre d'un ton qui montrait le contrôle de moi-même. « Oh, à ta place je ne tenterais pas de faire ce genre de chose; tu as déjà du mal à tenir debout, Esfir... Je ne voudrais pas que tu te casses quelque chose. » Encore collée à moi, mon visage était enfoui dans la chevelure rousse de laquelle se dégageait ce parfum entêtant. Esfir sentait si bon, Esfir sentait la femme... Esfir sentait le sexe. Un bref instant je me laissai porter par cet attrait; bientôt mes mains s'approchèrent de ses hanches, lentement... Je me stoppai soudain, à quelques centimètres de la peau de la jeune femme. "Mec, reprends-toi !" Ça devenait difficile, je sentais l'excitation me gagner. Et si je me laissai aller à son désir supposé par la drogue, qu'est-ce que ça donnerait ? Esfir et moi avions déjà couché ensemble, plusieurs fois, lorsqu'elle allait mal et que je ne pouvais me contrôler... Ou même tout simplement parce qu'on le voulait bien tous les deux, parce que ça faisait partie de ce genre de choses auxquelles on se s'attend pas et qui vous offre pourtant de précieux moments. Alors bien que son désir en ce moment même était dirigé par la drogue, elle aurait tout autant pu avoir envie de moi en temps normal, non ? Je ne savais pas, j'étais perdu dans ce conflit interne avec ma conscience. Et si je me laissais aller, que penserait la Esfir débarrassée des effets de la cocaïne ? J'étais ce Timéo proche d'elle, toujours là lorsqu'elle en avait besoin; je n'étais le genre de personne qui lui aurait fait du mal, qui aurait profité d'elle sans scrupule aucun... Et pourtant, ne profiterais-je justement pas de l'état dans lequel elle était si je répondais à son désir, maintenant, sous le poids des pulsions que je ne pouvais plus contrôler ? Il était rare que je me prenne autant la tête pour quelque chose, normalement j'étais ce type qui fonçait sans réfléchir, suivant ses envies... "Merde, qu'est-ce qu'il t'arrive, mec ? Tu penses trop; ça te ressemble pas." Oui, c'est vrai... Mais après tout, quand Esfir sera de nouveaux dans son état normal, elle oubliera ses prétendus sentiments pour moi; ils sont factices. Rien n'était en réalité différent de ces moments que j'avais déjà passé avec elle... Et puis, si je pouvais la rendre heureuse un instant, elle en avait besoin. J'avais donc un choix à faire, et je devais le faire maintenant. « Tout serait plus facile si j'étais moi aussi sous l'effet d'une quelconque substance. » Je venais de murmurer ces mots à mi-voix, comme pour moi-même, avant de me sortir de l'emprise de la belle et me diriger d'un air résolu vers le salon où j'avais abandonné mon paquet de cigarettes. Je fis ce qu'il fallait faire pour sembler ne pas me préoccuper d'Esfir, je ne l'avais pas regardée, je l'avais laissée là. Je me courbais pour attraper la petite boîte en carton, me redressai puis sorti une cigarette que je coinçai entre les lèvres. Avec désinvolture quant à la minette, je l'allumai puis posai mon regard sur elle. Je soufflai la fumée avant de m'adresser à elle, avec ce sourire qui m'était propre, celui qui plait aux femmes, et ce regard plein d'assurance et qui témoignait que je savais où je voulais aller; j'assumais toutes les conséquences. Je tendis mon bras devant moi, le paquet toujours en main. « Une cigarette, princesse ? » Dad is home. |
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| Sujet: Re: J'suis mal sans toi. Ca va tellement pas. (Timéo) Mar 15 Fév - 19:43 | |
| Le regard dans le celui du beau Timéo, la rouquine écoutait son rire qui sonnait chez elle comme une agréable mélodie, son sourire s'amplifia davantage. Elle avait l’air si sotte et enfantine avec cette petite bouille et ce regard, son ami ne devait pas avoir la sensation d’avoir Esfir devant mais, plutôt une gamine ressemblant fortement à la demoiselle. « Bien évidemment, princesse, ça m'aurait étonné que tu te comportes quelques minutes comme une enfant sage et bien éduquée. » Justement, il parlait d’elle comme d’une enfant et ce n’était pas étonnant. Enfin, la poupée rousse n’y faisait pas attention, ça n’avait même pas percutée son esprit. Non, ce qui la faisait bouder c’était plutôt le fait qu’il dise qu’elle n’était pas sage, dans sa tête elle était très sage. Une droguée doublée d’une gamine voilà ce que le beau brun avait sur les bras pour le moment.
Enfin, la rouquine abandonna bien vite ses enfantillages pour agir comme une femme -ou une prédatrice dans son cas- et reprendre les choses en main. Elle n’avait pas oublier son but premier, elle voulait Timéo. Du moins, qu’elle après s’être remise de sa collision avec la table, elle charmerait Timéo. Une fois de plus, son sourire en disait long sur ses attentions, elle avait décidé qu’elle danserait pour le bel apollon. Elle cachait nullement son désir, entre ses regards, son comportement et son sourire il semblait évidemment que la jolie rousse savait ce qu’elle voulait. Pour l’obtenir, elle voulait danser pour celui qu’elle voyait comme l’homme de sa vie actuellement. En soit, ce n’était la pire idée qu’elle ait eu. Elle se rapprocha du jeune homme, tout en restant plutôt aguicheuse, elle ne céderait pas malgré la gêne qui s’était dessinée sur le visage du beau jeune homme. Évidemment, ça Esfir ne l’avait pas remarqué. La jeune femme restait sur son idée de danser pour lui mais, sur la table, là c’était bien la pire idée qu’elle puisse avoir à l'heure actuelle. Elle ne tenait pas deux secondes sur ses jambes, alors, sur une table, elle allait se briser la nuque. De toute évidence, Timéo en avait conscience, contrairement à la demoiselle. « Oh, à ta place je ne tenterais pas de faire ce genre de chose; tu as déjà du mal à tenir debout, Esfir... Je ne voudrais pas que tu te casses quelque chose. » Esfir ne bougea pas, restant collé à son prince charmant, elle se s’entêta pas, elle trouverait sans problème une autre idée farfelue pour le séduire. À moins qu’elle n’en ai pas besoin ? Elle sentait les mains du jeune homme non loin de ses hanches.
Pourtant, le jeune homme ne fit rien, comme si la raison le forçait à se contrôler. Il avait déjà couché avec Esfir, plusieurs fois, aussi bien parce qu’ils le désiraient tous les deux ou parce que la jeune femme cherchait un échappatoire et que le beau brun cédait à ses pulsions. En fait, la situation n’était pas vraiment différente des fois précédentes, à un détail près; la drogue. Ce petit détail pouvait tout complexifier, personne ne pouvait savoir qu’elle serait la réaction de la rouquine une fois qu’elle serait à nouveau elle-même. Enfin, pour le moment, elle n’y pensait pas, elle ne voyait même plus Timéo comme un simple ami. Il était l’homme de sa vie, Nathanaël sa plus grande erreur, pour quelques heures encore, avant un douloureux retour à la réalité.
Quoiqu’il en soit, Esfir désirait toujours l’apollon dont elle était actuellement si proche. « Tout serait plus facile si j'étais moi aussi sous l'effet d'une quelconque substance. » il avait murmuré ceci, presque pour lui-même, comme quoi Esfir le troublait quelque peu. Il se délaisser de son emprise alors que la belle poupée affichait un très large sourire, comme si elle était satisfaite de ce qu’elle provoquait chez lui. Bien sûr en quittant la cuisine, il ne semblait pas se préoccuper de la rouquine, ne lui adressant même pas un regard, ça aurait était trop simple pour la demoiselle.
Elle suivit dans le salon, se concentrant sur sa démarche, elle faisait des progrès, du moins elle en avait l’impression, en réalité elle avait surtout réussi le miracle de ne pas tomber. Cette cigarette, elle la regardait dans la bouche de son prince, il semblait si désinvolte face à elle qu’il ne faisait que la fasciner davantage. Elle se sentait plus que jamais attirée par le beau brun. Elle ne le lâchait pas des yeux alors que le jeune homme crachait la fumée de sa nicotine, il avait ce sourire si plaisant et il donnait l’impression d’être sur de lui, de tout ce qu’il faisait. La magnifique poupée en était troublée et en même temps, elle sentait que son désir pour lui ne cessait de croître. En fait, elle était tellement focalisé sur le bel apollon qu’elle ne faisait attention à rien d’autre que ce qu’il lui disait ou ce qu’il faisait. Le reste pouvait bien attendre, il n’y avait que lui. Une bombe pouvait exploser à côté d’eux qu’elle n’y accorderait pas la moindre importance.
Toujours dans cette focalisation sur Timéo, elle suivi son geste du regard. « Une cigarette, princesse ? »Princesse, ça lui plaisait bien ce surnom, elle esquissa un très large sourire qui n’en était pas moins séducteur. Elle prit une cigarette au bout de ses doigts, ravie qu’il lui propose, dans ses souvenirs, la nicotine lui plaisait énormément. «Merci mon Timéo. » Elle mit la cigarette dans sa bouche, laissant au bel apollon le soin de l’allumer à sa place. Esfir, droguée, avec un briquet autant dire que cela était une situation dangereuse. Enfin soit, la rouquine -après avoir retrouvé ses habitudes de fumeuse- s’approcha de façon très provocante du beau brun, restant face à lui à observer son sourire qui la fascinait tant et qui lui donnait vraiment la sensation d’être dans un monde où ils n’étaient que tous les deux. Elle était complètement déconnecter de la réaliser, elle planait complètement et c’est dans cet état second qu’elle vola un furtif baiser au beau brun, se tenant de façon encore plus aguicheuse que toutes les fois précédente. Son sourire, son regard, son décolleté -surtout son décolleté avec lequel elle jouait si bien-, tout était déstiné à faire craquer Timéo sans prêter attention au reste.HJ- Désolé c'est franchement mauvais :SS |
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| Sujet: Re: J'suis mal sans toi. Ca va tellement pas. (Timéo) Lun 21 Fév - 11:44 | |
| Avec un large sourire très plaisant, la belle s'était approchée de moi pour saisir au vol une des cigarettes qui dépassaient du paquet en carton. Avec un grand effort d'élégance, qui, je dois l'avouer, était plutôt efficace, même si la cocaïne en soustrayait la grâce naturelle, elle plaça le filtre entre ses lèvres, attendant la flamme qui viendrait à sa rencontre. De mon autre main je tendis le briquet, l'actionna d'un rapide mouvement du pouce puis approcha la flamme du bout du tube blanc que la demoiselle avait entre les lèvres. Elle aspira, le tabac rougit sous le feu et la fumée s'en échappa. Tout en ayant le regard plongé dans les yeux de la belle, qui semblait réciproquement absorbé par le mien, j'aspirai une nouvelle bouffée de fumée, puis souris avant de la recracher. Esfir me sembla magnifique en ce moment. Elle se rapprocha de moi, son visage était à peine à quelques centimètres du mien. Ses yeux semblait fixés sur mes lèvres, ce sourire que je tenais. Elle semblait dangereusement provocante, et je tentais de rester stoïque, de la faire venir à moi; après tout, c'était un jeu. Alors la belle leva la tête et posa ses lèvres sur les miennes, en un mouvement très rapide, vif, avec des étincelles plein les yeux. Mais ce geste sembla la déséquilibrer légèrement, sa poitrine se retrouva contre mon torse. Après tout, peut-être était-ce fait consciemment... Je posai l'une de mes mains sur la joue de la jeune femme, la caressant doucement; l'autre étant posée sur sa hanche. Nos cigarettes se consumaient. « Ô Esfir, tu es délicieusement charmante... » Ma main passa sur ses reins, où j'exerçai une légère pression qui rapprocha le corps de la séductrice du mien. La main posée sur sa joue passa sous son menton et leva délicatement son beau visage d'ange. « ... et dangereusement attirante. » Je marquais une courte pause pendant laquelle j'amenai de nouveau la cigarette à mes lèvres et y inspirai une nouvelle bouffée de fumée blanche; levant le visage je la recrachai puis posai mes yeux dans ceux de la rouquine une nouvelle fois. « Tu m'excuseras pour tout ça, demain tu ne m'aimeras plus. » Et comme pour tuer dans l'œuf la revendication que je sentais qu'elle allait faire à mes derniers mots, je posais mes lèvres sur celle de la belle Esfir. Voilà, c'était fini, j'avais abandonné le combat, Esfir avait gagné. Mais à quoi bon tenter de lutter lorsque l'on sait que la défaite sera nettement plus délicieuse que la victoire ? Je perdais mais j'étais tout de même gagnant. J'aurais peut-être pu résister à Esfir, sûrement. Néanmoins je pense que le véritable problème (si toute fois c'en était un) était que je n'en avais pas vraiment la volonté; même si c'était Esfir, et que je faisais quelques efforts, je n'étais pas définitivement changé pour elle, je restais Timéo, et ce Timéo avait fait de cet amour son don au monde. Eh oui, cet amour intense dépourvu cependant de tous les inconvénients de l'amour traditionnel, cet amour charnel qui savait se faire bref comme il fallait pour assouvir les désirs de chacun des partis, sans préjudice aucun. Bref, un amour qui n’avait que du bon, qui ne donnait que du bon. Je serrai un peu plus Esfir contre moi, déplaçai ma main à l’arrière de sa tête, au haut de sa nuque, là où je pouvais étendre mes doigts dans les mèches dorées. Dans le souffle d’un dernier baiser de cette longue série, j’arrachais lentement mes lèvres de l’étreinte des siennes, releva la tête et posa mon regard sur elle, toujours avec ce même sourire. Je voulais constater dans ses grands yeux pétillants l’envie et le désir; quitte à ce que je m’abandonne à Esfir, je voulais que ce jeu nous rende tous les deux fous, je voulais que tout aille au summum de ce qu’il pouvait aller, je voulais sentir et ressentir le plaisir et l’extase en chacun de ses souffles et des miens. J’adorais ça. L’odeur de fumée de cigarette s’étalait dans la pièce et l’enrobait, toutes deux se consumaient toujours, la cendre de l’une était tombée sur le sol. Détail insignifiant. Dans cet instant de pause, d’attente, je relevai la cigarette jusqu’à ma bouche puis aspirai une nouvelle bouffée de la fumée chaude. Je n’aurais certainement pas de remords, et je ne voulais pas m’en donner. Je ne m’en souciais pas, je pouvais jouir d’Esfir en ce moment, et elle voulait la même chose de moi. Je voulais tout lui donner, la combler comme une reine. Mon plaisir passera par celui de la belle. La cocaïne ne lui donnerait qu’un plaisir d’autant plus ardent, et c’est ce dont elle avait besoin : s’évader, oublier, éprouver le plaisir. Je voulais donner ça à Esfir, elle le méritait. Et quand bien même demain ses sentiments pour moi ne seront qu’une lointaine bribe floue de souvenirs incohérents, l’idée du plaisir restera. |
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| Sujet: Re: J'suis mal sans toi. Ca va tellement pas. (Timéo) Mer 23 Fév - 18:26 | |
| Les cigarettes se consumaient lentement sans qu'aucun des deux jeunes n'y prêtent attention. La jolie rouquine était absorbée par le regard de son ami. Son sourire n'avait fait que s'amplifier dès le moment où le bel apollon avait posé délicatement une main sur son visage, l'autre sur sa hanche. « Ô Esfir, tu es délicieusement charmante... » La main de Timéo passait sur les reins de la demoiselle, rapprochant ainsi les deux corps. Esfir affichait alors cet air satisfaite tout en posant, à son tour, une main au creux des reins de l'adorable brunet, elle avait envie de lui, plus que jamais, elle n'avait pas envie d'attendre. Le jeune homme la fit alors relever le menton avec une délicatesse qui plaisait fortement à la belle poupée. Elle lui offri son plus beau sourire avec comme une envie dévorante de l'embrasser à nouveau, plus passionnément cette fois, plus longuement. « ... et dangereusement attirante. » En guise de réponse la demoiselle laissa un petit rire lui échapper avant de porter la cigarette à sa bouche, savourant la nicotine sans perdre du regard un seul instant celui qui était pour l'heure son amant. Il marque lui aussi une petite pause afin de savourer cette cigarette qui se consumait sans que personne n'en profite. Après ce bref instant il se replongea dans les yeux de la rouquine qui ne cessait de l'admirer. « Tu m'excuseras pour tout ça, demain tu ne m'aimeras plus. » Que disait-il là ? Des conneries au yeux d'Esfir qui avait déjà froncé les sourcils, prête à répliquer. Elle l'aimerait toujours demain, il était l'homme de sa vie, comment pouvait-il en douter ? Oui, elle aurait voulu répliquer mais, il ne lui en laissa pas l'occasion déposant ses lèvres sur les siennes.
Esfir ne put s'empêcher de lui rendre son baiser, c'était ce qu'elle voulait et elle n'avait rien à redire. Il embrassait extrêmement bien, Esfir devait l'avouer, la douceur de ses lèvres était incroyablement agréable. Elle passait doucement ses mains le long de son dos. La poupée ne pouvait pas s'empêcher de se sentir gagnante. Séduire Timéo, elle avait pris cela pour un jeu et elle avait gagné. Évidemment, ce n'était pas une grande victoire mais, qu'importe la rouquine la savourait, accroché aux lèvres de son apollon. Il resserra son emprise, glissant une main dans sa crinière rousse alors que la jolie rousse faisait glisser ses mains là où bon lui semblait. Elle frissonnait de plaisir à son contact, tout son corps désirait le beau brun si bien qu'elle n'avait plus envie de se décoller de lui.
Néanmoins, le beau jeune homme mit doucement un terme à leur baiser, se plongeant alors dans le regard étincellent d'Esfir. Le désir et l'impatience apparaissaient avec évidence dans ses pupilles. Elle le regardait intensément alors que son souffle était court, c'était comme s'il voulait se faire désirer. D'ailleurs, c'était réussi, à chaque seconde, elle le désirait davantage. Esfir portait son attention uniquement sur Timéo, l'observant fumer sa cigarette qui se consumait pendant leur échanges passionnés. Évidemment, la sienne aussi se consumait et elle aurait pu prendre une nouvelle bouffée de nicotine dans l'immédiat, avant que celle-ci ne soit finie mais, elle n'en avait pas envie, elle avait complètement oublié sa cigarette. Tout ce qu'elle désirait, c'était Timéo et à chaque instant le désir montait un peu plus en elle alors qu'elle caressait du bout de ses doigts, les reins du beau brun.
Elle reposant alors ses lèvres sur les siennes, entraînant ainsi l'apollon dans un baiser fougueux et passionné. Peut-être que demain elle ne se souviendrait pas de tout, peut-être que demain elle n'aurait plus de sentiments pour Timéo mais, cela ne changeait rien. Elle le désirait tellement que peut importe son état, le plaisir qu'il lui aurait apporté resterait. Ce n'était pas la première fois qu'elle s'abandonnait dans les bras de son ami et il y avait très peu de chance pour que ce soit la dernière. Oui la seule chose qui différenciait cette fois là des autres c'était la cocaïne. C'était cette fameuse poudre blanche qui avait fait naître les sentiments -éphémères- pour le jeune homme et par conséquent, la cocaïne avait poussé la rouquine à désirer le jeune Timéo. Mais, tout ceci, Esfir s'en foutait, elle se sentait bien, elle se sentait libre et tout son corps frissonnait de plaisir sous les doigts de Timéo alors qu'elle ébouriffait ses cheveux, ses mains caressant le corps de l'homme qu'était Timéo. Puis, elle se stoppa un instant, le temps de reprendre son souffle, d'afficher un petit sourire charmeur, pour pouvoir se plonger dans les pupilles du brunet. Heureusement qu'elle était collée à lui, autrement, elle n'aurait pas tenu l'équilibre plus de deux secondes avec de tels baisers. Sans réfléchir, elle nicha sa tête dans le cou de Timéo, lui offrant mille et un baiser tout en glissant ses fines mains sus son t-shirt, celle-ci vagabondant sur son torse musclé.
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Timéo W. Bradbury ” Butterfly ◊ make love as life ; short and strong.
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| Sujet: Re: J'suis mal sans toi. Ca va tellement pas. (Timéo) Lun 28 Fév - 14:57 | |
| Alors que je contemplais les étincelles dans les yeux d'Esfir, celle-ci releva la tête et reposa ses lèvres sur les miennes. Son étreinte se fit plus forte, plus violente. Je sentais l'envie, le désir, la fougue et la passion. Ses doigts fins caressaient la moindre parcelle de mon torse, de mon ventre et de mon dos; j'adorais cette sensation. Puis, encore une fois, nos lèvres se séparèrent et la rouquine me lança un petit sourire charmeur avant de s'emparer de mon cou où elle déposait de vifs ou longs baisers, parfois mordant légèrement ma peau entre ses dents. Je frissonnai. J'aimais par dessus tout cette sensation, ces baisers et la sensation de ces dents dans le creux de mon cou. Cette partie de mon corps devait être l'une des plus érogènes chez moi, du moins une des plus excitantes. Après tout ça ne m'étonnait pas; Esfir savait comment je fonctionnais. Je resserrai compulsivement l'étreinte que mes mains avaient sur le corps de la jolie poupée. J'avais envie d'Esfir, maintenant, tout de suite. Je sentais mon souffle s'accélérer de paire avec les battements de mon cœur et devenir plus bruyant, plus fort, plus saccadé. Toujours une main posée sur la nuque de la belle, et l'autre au creux de ses reins, j'exerçai une légère pression vers elle qui la fit basculer, puis l'étendis doucement sur le large canapé. La main qui était tout d'abord sur ses reins continua sa descente et suivit la forme de sa fesse pour ensuite passer sous sa cuisse. Je la guidais dans un mouvement lent vers le bas de mon dos et me plaçai en cet endroit duquel la jambe fut déplacée. Alors ce fut à moi de m'emparer du cou, si lisse et clair, de la belle, puis de descendre, tout en l'embrassant sensuellement, vers sa poitrine, lentement, très lentement... La main auparavant sur sa nuque vint en direction de mes lèvres, baissant doucement le tissu du vêtement porté pour sublimer par le baiser la peau qui s'en trouvait cachée. Puis, en un mouvement soudain de fougue, les doigts posés sur la cuisse d'Esfir se resserrèrent, mon bassin fit un brusque mouvement vers l'entre-jambe de la demoiselle. Mes lèvres se séparèrent un instant de la douce peau de la poupée russe que j'avais pour moi seul en cet instant; je la regardais, puis me redressai pour de nouveau atteindre ses lèvres. Alors mes deux mains se placèrent sur ses hanches et retracèrent le mouvement de sa taille tout en emportant de tissu, dévoilant le ventre de la belle, parfait. Leur mouvement continua, et bientôt la rouquine dû lever ses bras pour que je puisse en défaire le vêtement qu'elle portait. Encore une fois, mes lèvres prirent le chemin de son cou, puis de sa poitrine. Je sentais l'excitation d'Esfir, je sentais la chaleur que dégageait son entre-jambe, les frissons qui parcouraient sa peau, son souffle, aussi saccadé et bruyant que le mien. Alors mes lèvres descendirent encore, plus bas, plus loin, atteignant son ventre doux et chaud. Lentement, doucement, je m'y attardais. Peu à peu mes doigts escortèrent mes lèvres en direction du bas-ventre de la demoiselle, un peu plus bas... C'est là que je m'arrêtai, puis souris. Il faut faire durer l'attente, c'est ce qui augmente le plaisir. Je reposais un baiser sur le ventre d'Esfir tout en la regardant. Je me redressai, collai mon entre-jambe à celle d'Esfir, puis posai mes mains sur les formes généreuses de la beauté, parcourant ses fesses et ses cuisses, en resserrant parfois ma prise, ce qui accompagnait les mouvements inconscients de mon bassin. De nouveau je posais mes lèvres sur sa poitrine. J'aurais aimé la posséder, maintenant, là, de suite, m'enfoncer en elle, sentir toute la chaleur de sa peau sous mes doigts posés au bas de ses reins pendant qu'elle se cabrerait; sentir ses ongles creuser la peau de mon dos, brûlante, tandis que je lui mordillerais le bout des seins, ses seins si parfaits, doux, clairs, chauds; j'aurais aimé sentir toute l'étendue de son corps, nu, contre le mien, la sentir resserrer l'étreinte de ses cuisses, tremblantes, sur mes hanches; descendre le visage et voir ses cuisses s'ouvrir en une fleur rose qui n'attend que d'être butiner, avec douceur et volupté; j'aurais aimé tout ça, et il était d'ailleurs difficile d'y résister. Mais je voulais qu'Esfir ressente le plaisir, qu'elle le sente monter en elle, qu'il devienne comme une pensée obsédante, jusqu'au moment où elle ne tiendrait plus, où elle voudrait lui succomber, où elle voudrait que je m'immisce en elle. Poussé le désir à son paroxysme le plaisir est plus grand; et je voulais qu'Esfir goûte à ce plaisir. |
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| Sujet: Re: J'suis mal sans toi. Ca va tellement pas. (Timéo) | |
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| | | | J'suis mal sans toi. Ca va tellement pas. (Timéo) | |
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