Sans doute que la mère de Dewey ne se rendait pas compte de l'énormité qu'elle était en train de commettre, lorsqu'elle mit au monde son petit enfant. Si elle avait su, elle se serait empêchée de pousser. Son bébé était mignon, ne hurlait jamais, contrairement à tous les autres. Il semblait déjà parfait, à cet âge si infime. Dewey, un prénom porteur de richesse et d'amitié. Deux notions qui lui convenaient à merveilles, ironiquement bien entendu. Ses parents étaient plein aux as, et en faisaient bien trop profiter à leur fils unique, qui en usait et en usait encore pour s'acheter de la drogue où ses foutues pilules qui le ruinaient chaque jours un peu plus. Mais il est tellement facile de se dire aveugle lorsqu'on ne veut pas se rendre compte de vérités douloureuses. Les parents de Dewey ne lui portèrent jamais d'attention, autre que celle concernant les notes. Ils se fichaient de le voir fumer, boire, planer à longueur de temps, perdre tout ce qui lui était cher. Ils voulaient juste qu'il soit un enfant parfait ... ce qu'il s'efforça d'être, en apparence du moins, auprès de tous les adultes qui l'entouraient, de près comme de loin. Souffrant de cette absence totale d'autorité parentale, Dewey apprit à se débrouiller seul dès son plus jeune âge. C'est ainsi qu'il se créa cette carapace froide et dure, que jusqu'alors personne n'a réussit à lui retirer, ne serait-ce qu'un infime instant. Un bébé, qui ne demandait rien de mieux que d'être aimé, et de devenir un type bien, s'enfonçait dans la débauche totale, par manque d'amour. Oh certes, ce n'était pas la seule raison, mais elle y contribuait fortement.

A l'âge de quinze ans, Dewey touchait déjà à toutes les drogues qui lui passaient sous la main, même s'il n'allait pas encore en acheter de lui même. Il sortait chaque week-end sans aucune occasion, en profitait pour aguicher des filles. Il eut sa première relation sexuelle à seize, encore une fois lors d'une soirée. Rien de très romantique, mais au moins, il n'avait pas à s'encombrer de sentiments inutiles. Qu'apportait l'amour de bon ? Rien, en fin de compte. Déjà à cet âge, Dewey savait tout de la dure réalité de la vie qui l'attendait. Sans espoir, ce n'est qu'une douce torture, de plus en plus cruelle. L'ennui, l'impression de ne rien pouvoir faire. C'est pour lutter contre ce sentiment infâme qu'il devient si infecte avec tous ceux qui le cotôyaient. Les remarques ironiques fusaient, et ses amis devinrent ses alliés, plus par crainte que par réel sentiment amical. Mais cela lui convenait parfaitement bien. Son charisme a tout épreuve suffisait à faire de lui quelqu'un de populaire, et il règnait sur son lycée en tant que seul chef. Toutes les fêtes les plus huppés étaient de son propre chef, qu'il organisait dans sa maison alors que ses parents étaient trop occupés pour baiser dans leur chambre, fermée à double tours. La débauche à l'état pure. La drogue circulait de tous côtés, et quiconque n'en consommait pas n'était pas invité. Dewey dut devenir sélectif, tellement tout un chacun voulu devenir son "ami", une fois son règne définitivement acquis. Cette situation était jouissive. Enfin, il avait la main mise sur tout son lycée, et en faisait absolument tout ce qu'il le voulait. Il manipulait tous ceux qui l'entouraient, pour obtenir ce dont il avait besoin, ou même juste envie. Il jouait avec le coeur et les sentiments des autres. Et personne, jamais, ne le lui reprochait. Le fréquenter était un réel honneur, et le prix à payer était bien faible.

Puis vint le temps de l'université. De toute sa bande, seul son meilleur ami se joignit à lui dans la plus célèbre bâtisse de New York. Ses notes étant absolument excellentes, il n'avait eut aucun mal à la rejoindre. Ni même à s'y intégrer. Il fallait toutefois avouer qu'il n'en avait pas besoin ; puisque son avenir était tout tracé : il devrait prendre la suite de son richissime de père dans l'hotel familiale ; et cette situation lui convenait a merveilles. Il suivait tout de même des cours d'hôtellerie ; même s'il en savait sans doute bien plus que tous ses professeurs réunis ; ayant appris a très bonne école. C'est donc une fois ses dix huit ans passés qu'il fit les plus belles rencontres de sa courte vie. Alexis d'abord. Une femme belle ; absolument divine ; qui l'attirait beaucoup. Elle se disait amoureuse ; et l'avait toujours refusé. Jusqu'à ce fameux jour ; a la bibliothèque. Sans même chercher a ce que cela se reproduise (même s'il y pensait encore dans ses rêves les plus fous) ; elle lui fit le bonheur de le rejoindre chez lui ; pour s'expliquer disait-elle. Ils passèrent une nouvelle nuit ensembles. Les deux furent aussi délicieuses les unes que les autres ; mais au fond ; elle lui importait guère. Certes elle était un bon coup et il ne refuserait jamais de coucher avec elle ; mais hormis lui pourrir la vie en envoyant toutes les informations la concernant a Gossip Girl ; il ne pouvait plus faire grand chose. Il avait tout obtenu d'elle. Sauf peut-être son amour ; si futile soit-il ; destiné à un autre. Mais de ça ; il s'en foutait. La seconde rencontre fut Lilly Rose. Douce et éphèmère. Ils couchèrent ensembles aussi. Sauf que leur lien ne se tarira pas de ci-tôt ... Affaire à suivre ? Méfie-toi Dewey ; si l'amour pointe son nez ; Gossip Girl risquera fort de te suivre a la trace !.

Personnage interprété : Scénario. ♥
Prénom – Pseudo : Missi.
Âge : 16ans.
Comment avez-vous connu le forum ? Dieu seul le sait (a).
Qu'est-ce qui vous à poussé à vous inscrire ? Voir ci-dessus.
Points à améliorer sur le forum ? Comme ça ; je ne vois pas.
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