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My ♦ « don't trust me, womanizer »

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My ♦ « don't trust me, womanizer »   Vide
MessageSujet: My ♦ « don't trust me, womanizer » My ♦ « don't trust me, womanizer »   Icon_minitime1Dim 25 Juil - 19:25


DEWEY NOAH KINGSLEY
Dix -huit ans ● Prince de la débauche ● Natif de N. Y.
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My ♦ « don't trust me, womanizer »   Nt4ao
vicieux ◊ vil ◊ paradoxal ◊ cynique ◊ corrompu ◊ direct ◊ passionné ◊ dépendant de l’alcool ◊ excessif ◊ perfectionniste ◊ arrogant ◊ pervers ◊ sombre ◊ impulsif ◊ mystérieux ◊ malicieux ◊ futé ◊ ◊ boit plus d’alcool qu’il ne le devrait ◊ blessant ◊ infidèle ◊ ambitieux ◊ cruel ◊ vendrait son âme au diable pour une femme ◊




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My ♦ « don't trust me, womanizer »   Bossygenius-gg09 My ♦ « don't trust me, womanizer »   Bossygenius-gg06

Il s’agissait là d’une vérité qui durait depuis mon plus jeune âge, et certainement bien avant que ma mère me donne naissance. Tout n’était que superficialité et mascarade, et cela, ça ne changera jamais. J’étais né dans la richesse et la luxure, là où on avait un compte en banque bien rempli avant même notre naissance, un domestique dès les premiers jours de notre existence, des propriétés immobilières avant notre dixième année, et à la la majorité, on reprenait l’entreprise familiale en suivant les traces du paternel sombrant dans l'alcool. A 18 ans, on avait déjà tout vu, tout fait, et tout vécu. Notre nom de famille faisait trembler certains, et attirait les autres, mais une chose était sûre, il était synonyme de respect. Une notion que j’avais du mal à admettre, tant elle me semblait insensée.Si certains pensent qu’être issu d’une famille aristocrate ne peut qu’être bénéfique, alors c’est qu’il ne s’agit là que d’une bande d’ignorants qui ne veulent pas voir plus loin que leur petite vie. Qu’il est rassurant de croire que l’argent résout tous les problèmes, qu’il est facile de penser que la richesse facilite le quotidien, comme chacun refuse de voir plus loin que ces apparences si trompeuses et si rassurantes. J’avais absolument tout ce que je désirais et bien plus encore, et malgré cela, la seule chose qui m’entourait était ce vide constant, qui me prenait au plus profond de mon être, et qui ne semblait jamais vouloir me quitter, c'est ce vide qui forgea en moi mon caractère très impulsif.

N’importe qui court après cette illusion, espère pouvoir un jour atteindre leur rêve si précieux et leur permettant de se lever chaque jour, mais aucun ne semble comprendre qu’une fois que l’on a ce que tout le monde veut, et bien plus encore, alors il n’y a plus rien à attendre. Chaque jour se ressemble et ne sont que succession, et cette vie insipide dans laquelle je suis prisonnier ne fait que de me plonger davantage dans mes vices, l'alcool, la drogue, les aventure d'une nuit, symboles de mon esprit torturé. Et si mes gestes étaient parfois trop extrêmes, ils n’étaient rien d’autre que les seuls témoins de mon état d’esprit, tant tout était surfait. Et pour les rares opportunistes qui y parvenaient, il ne leur restait plus rien à attendre ou à espérer, et ce vide prenait alors toute son ampleur. Mais pourtant, je ne disais rien, me contentant d’observer ce spectacle que je jugeais pathétique en silence, car finalement, rien n’avait d’importance pour moi. On m’avait appris depuis mon plus jeune âge à maintenir les apparences, à porter avec toute la dignité qui se doit mon nom de famille. Et je m’exécutais toujours sans broncher, finissant par me détacher de tout faute de ne pouvoir fuir, au point de finir par ne plus rien ressentir. Et dès que la nuit était tombée, dès que je ne devais plus représenter ma famille, je me réfugiais dans mes actes extrêmes. Frôler l’overdose, déclencher une guerre entre deux clans, finir la nuit à l'infirmerie, risquer le coma éthylique, partir à l’aventure dans des endroits éloignés… Tant de situations qui étaient devenues mon quotidien, et qui, l’espace d’un instant, faisait vibrer mon cœur que je croyais mort, tant l’adrénaline me donnait cette sensation d’être vivant. Ainsi, je provoquais encore et encore, repoussant ces limites si fragiles toujours loin, attendant que tout s’arrête, peu importait de quelle manière cela serait car tout avait une fin ...


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