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Le jeu en vaut la chandelle.

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Aaron D. Dwight

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MessageSujet: Le jeu en vaut la chandelle. Le jeu en vaut la chandelle. Icon_minitime1Mer 4 Jan - 23:52

Aaron D. DWIGHT & Helena A. GREENWALD
5th Avenue, Midtown (NYC)


Le jeu en vaut la chandelle. Blair-10


_ J'étais dans ma chambre, là où quelques instants auparavant, je m'apprêtais à assouvir, une fois encore, mes désirs. Helena était contre moi, j'étais sur le point de la faire mienne. Mon excitation était à son comble. Je sentais son souffle de plus en plus haletant dans mon cou. sa peau frémissait à la moindre de mes caresses. Nous allions passer une nuit magique, et inoubliable... Mais elle s'était arrêtée. Subitement. Elle avait seulement prononcé, dans un murmure à peine audible "Si tu me veux, tu devras jouer.", et s'était écartée, me laissant sur ma faim et complètement abasourdi.

Je suis dans mon lit, et je tente de m'endormir, tant bien que mal. Mais cette phrase, et le regard qu'elle m'a lancé en sortant de la chambre me reviennent sans cesse à l'esprit. Je repense à mon geste lorsque je lui avais fait glisser ses bretelles le long de ses épaules, et l'envie que cela avait déclenché en moi. Jamais une femme ne m'avait repoussé de la sorte. Ce n'était pas du dégout, ni de la peur que j'avais vu dans ses yeux, mais un élan de fierté. Elle ne se laissera pas faire aussi facilement que n'importe quelle autre fille. Elle est beaucoup plus que ça : elle est mon double. Je l'ai compris à la seconde où j'ai appris ce qu'elle a fait pour se débarasser de Morgan. Cela promet d'être intéressant. Un sourire se dessine sur mes lèvres à l'instant où je me plonge dans les bras de Morphée.

Le lendemain, le souvenir d'Helena est encore net, et le défi qu'elle m'a lancé me fait brûler d'excitation. Je suis Aaron Dante Dwight, le Prince de Manhattan : je me dois de gagner la revanche. Je me lève et me dirige vers la salle de bain. Quelques instants plus tard, je suis fin prêt. Comme d'habitude, personne d'autre que moi dans l'appartement. Ma bonne m'informe : "Votre père est en déplacement à Chicago cette semaine, et votre belle-mère est partie faire son jogging de bonne heure..." - "Evidemment, lorsqu'il s'agit de retrouver son amant, elle y va en courant... Merci Martha.". Elle retourne vaquer à ses occupations pendant que je m'assied dans le salon pour réfléchir : Helena ne voudra sûrement pas me voir après ce qu'il s'est passé entre nous hier soir... Elle s'attend à ce que je fasse le premier pas, ce qui est, bien entendu, hors de question... à moins de faire appel au hasard.
Après quelques recherches sur Gossip Girl, je localise enfin ma chère fugueuse, dans un centre commercial sur la Cinquième Avenue. Et bien, je crois que c'est le moment idéal pour sortir la limousine, et faire un petit tour dans le Midtown...

Quelques minutes plus tard, ma limousine tente de se frayer un chemin entre tous les taxis qui bondent la grande allée, lorsque j'aperçois ma proie : Helena sort tout juste d'une boutique Balducci, avec une floppée de sacs entre les mains.
"Carl, veuillez vous garer s'il vous plait. J'aimerais beaucoup intercepter cette jeune demoiselle..." - "Bien monsieur."
Helena pousuit son chemin tandis que la limousine avance, de telle sorte qu'elle arrive à la hauteur de la jeune femme au niveau d'un feu rouge. Je baisse ma vitre.
"Helena Greenwald ! Quel heureux hasard de te croiser ici. Te voir de si beau matin va, je crois, embellir ma journée."
Helena tourna la tête vers moi. Je vis passer dans ses yeux une expression de surprise, qu'elle remplaça presque aussitôt par de l'orgueil. C'est ce que je pressentais : elle ne se laissera pas amadouer aussi facilement...
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MessageSujet: Re: Le jeu en vaut la chandelle. Le jeu en vaut la chandelle. Icon_minitime1Lun 9 Jan - 23:23


DWIGHT&GREENWALD
Le jeu ne fait que commencer.


« Si tu me veux, tu devras jouer. » Les dernières paroles qui étaient sorties d’entre mes lèvres résonnaient comme un écho dans ma tête alors que je passais la porte de l’hotel d’Aaron. Mes jambes étaient légèrement tremblantes et, sans que je ne la maîtrise, la cadence de mes pas se faisait hâtive. Furtivement, je fermais les paupières et effleurais du bout des doigts mes lèvres sur lesquelles celles d’Aaron avaient laissé leur empreinte. J’avais pris ce risque fou, grisée par l’alcool, de tomber dans les bras (et m’étendre dans les draps) du parfait séducteur, de devenir ni plus ni moins qu’une autre de ces filles avec lesquelles il avait jouit, l’espace d’une nuit… Et jamais je n’aurais pu le tolérer. Je suis Helena Greenwald, la reine de Manhattan, et ma fierté est telle que jamais je ne pourrais me laisser avoir si facilement par un homme. S’il me désirait vraiment, il fallait qu’il tombe à mes pieds. Et alors, je songerai à la possibilité de me laisser porter par ses caresses, sans fuir. Je m’arrêtais un instant, en pleine rue, chahutée par les passants que je ne remarquais pas. Est-ce que j’avais fui ? Est-ce que, pour la première fois de ma vie, j’avais fui ? Non, la fuite est lâche. Bien sûr, une once d’inquiétude m’assaillit, mais je n’ai pas fui… Non, c’était au contraire les règles du jeu que je venais d’établir. Je souris. J’avais les rênes bien en main.



J’ouvris les yeux, tiraillée entre le plaisir et la contrariété. J’avais senti les mains d’Aaron sur ma peau toute la nuit, caressant la moindre parcelle de mon corps, posant ses lèvres sur les miennes, descendant dans mon cou, et… Je rejetai violemment la couette vers les pieds du lit quand je remarquais qu’un sourire se dessinait sur mes lèvres. Quelle idiote je faisais, être obsédée de la sorte par quelqu’un comme lui… Je me levai brutalement, m’enfermant dans la salle de bain. « Rose ! Nous sortons aujourd’hui ! » Il fallait que je me change les esprits, et faire du shopping me semblait encore le meilleur des remèdes. Une heure plus tard, je m’avançai vers la sortie de l’appartement, quand Rose accourut vers moi, un paquet entre les mains « Mademoiselle, votre déjeuner ! Vous n’allez quand même pas sortir sans rien dans le ventre ! » Avec dédain je constatais le petit paquet. « Je n’ai pas faim. Laisse ça ici et dépêche toi de me suivre. » Je tournais les talons et m’engouffrais dans l’ascenseur. Le souvenir de ses caresses me hantait. Et, bizarrement, me dégoutait tout autant qu’il me donnait du plaisir. J’avais cette sensation désagréable de perdre les rênes, d’être ballotée d’une manière qui m’était encore inconnue, entre une répulsion et un désir si forts. Or, ce que je ne souhaitais pour rien au monde était bien de perdre le contrôle.

Ah, Midtown et ses grands magasins de luxe ! Après plusieurs heures d’essayages, de payements à tout va par carte de crédit, de paquets qui s’empilent et de sacs toujours plus gros les uns que les autres, de lèche-bottes qui vous font essayer les dernières tendances et à qui vous envoyez le plus virulent des mépris, en affichant l’air le plus hautain du monde, la mou la plus dubitative et, après l’air d’hésitation qui semble les encourager, le simple plaisir de les faire tomber plus bas que terre en les éprouvant vous revigore de la plus grande des manières. Il est si agréable de faire tomber les foudres de sa contrariété sur le premier venu, et de plus celui qui ne pourra jamais se rebeller sur le client qui lui permet de se loger dans son pauvre appartement de Brooklyn… Sorties de Balducci, nous nous dirigions vers Prada, moi en tête, et Rose me suivant, portant toutes mes dépenses. « Allons, allons, dépêche toi, il nous reste encore une bonne dizaine de magasins à faire et j’aimerais pouvoir aller chez la manucure avant de rentrer. - Je vous suis, mademoiselle, tant bien que mal ! Mais dîtes-moi donc la cause de votre état, pourquoi semblez-vous si hors de vous au point d’avoir fait couler une larme à ce garçon de chez Dior, qui vous avait pourtant tant plu la semaine passée… » Faussement exaspérée, je laissai s'échapper un soupir de ma bouche, tout en laissant mes yeux affichés cette petite étincelle joyeuse. « Puisqu’il faudra que j’assouvisse ta curiosité à un moment ou à un autre, j’ai fait un rêve pour le moins déstabilisant cette nuit… - Serait-ce en rapport avec votre rentrée tardive d’hier soir ? - Rose, tu te fais bien indiscrète… - Ne me dîtes pas que vous aviez un rendez-vous galant ? - Ah, toi et tes romans à l’eau de rose qui te remodèlent le cerveau ! Tu as bien trop d’imagination ma chère Rose… - Oh, vous savez très bien que vous ne pouvez rien me cacher, mademoiselle Helena ! Dîtes-moi, qui est le mystérieux élu ? » Elle ouvrait grand les yeux, montée à mon niveau, pointant vers moi ce regard aguiché par l’intérêt que lui procurait ma susceptible vie sentimentale… Cette discussion venait de faire ressurgir le visage d’Aaron dans ma mémoire. J'en fus agacée. Voilà, j’étais de nouveau exaspérée alors que mes nerfs venaient à peine de se relâcher. Et alors que j’ouvrais la bouche pour mettre fin à cet interrogatoire de manière sèche et violente, comme à mon habitude, je fus stoppée dans mon élan, les lèvres entrouvertes sur un son qui ne se fit pas audible. Mon sang ne fit qu’un tour, ma respiration se stoppa, tout comme mes jambes. « Helena Greenwald ! Quel heureux hasard de te croiser ici. Te voir de si beau matin va, je crois, embellir ma journée. »

Comment ne pas reconnaître cette voix qui m’avait tant fait chavirer la veille ? La surprise (et la stupeur) laissèrent bientôt place à un regain d’orgueil endurci de ma part. Je tournais la tête vers la source de la voix, affichant un sourire exagéré. « Aaron Dwight, quel heureux hasard, en effet. Quel dommage cependant que cette surprise ne suscite pas chez moi le même intérêt que chez toi. » Que croyait-il ? Qu’il allait réussir à me séduire par de belles tournures ? Il se trompait au plus haut point. « Comme tu peux le voir, je suis bien encombrée de paquets, et bien d’autres m’attendent encore quelques magasins plus loin… Alors, si tu le veux bien, je te laisse trouver un autre moyen d’embellir ta journée. » Je lui lançais un dernier sourire d’actrice avant de reprendre ma marche, le regard pointé droit devant moi. Bien entendu, je savais qu’il n’allait pas se laisser faire si facilement, sans même tenter de riposter… Et c’était l’attente de cette riposte qui fit battre mon cœur d’excitation. Je relevais le menton, fière et forte. Mais je n’avais qu’une envie : qu’il me court après.
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MessageSujet: Re: Le jeu en vaut la chandelle. Le jeu en vaut la chandelle. Icon_minitime1Sam 14 Jan - 14:30

"Helena Greenwald ! Quel heureux hasard de te croiser ici. Te voir de si beau matin va, je crois, embellir ma journée."
Helena tourna la tête vers moi. Je vis passer dans ses yeux une expression de surprise, qu'elle remplaça presque aussitôt par de l'orgueil. C'est ce que je pressentais : elle ne se laissera pas amadouer aussi facilement... « Aaron Dwight, quel heureux hasard, en effet. Quel dommage cependant que cette surprise ne suscite pas chez moi le même intérêt que chez toi. »
Le sourire exagéré qu'elle posa sur cette phrase me conforta dans l'idée qu'elle ne s'attendait pas à me voir, que cela l'avait perturbée, mais qu'à aucun moment elle ne faillira devant moi. Je lui rendis un sourire en coin, qui eu don de l'agacer. Elle me répliqua d'une voix sèche :
« Comme tu peux le voir, je suis bien encombrée de paquets, et bien d’autres m’attendent encore quelques magasins plus loin… Alors, si tu le veux bien, je te laisse trouver un autre moyen d’embellir ta journée. »

Cette fois-ci, elle me prit par surprise. Elle accéléra le pas, le menton relevé et le dos droit. C'est à ce moment que je me rendis compte qu'elle n'était pas seule : son chaperon tentait de la suivre, frénétiquement, tellement chargée qu'elle ne devait plus voir ses pieds. Helena ne me jeta aucun autre regard et s'engouffra dans le premier magasin venu.
"Dois-je m'arrêter ici Monsieur Dwight ?" - "Non Carl, poursuivez je vous prie. Je ne lui donnerai pas ce qu'elle souhaite aussi facilement. Déposez moi deux rues plus loin..."

Quelques instants plus tard, je me retrouve sur le trottoir de l'autre côté de la boutique dans laquelle était entrée ma belle proie. Je réalise soudain ce que je suis en train de faire : je la traque. Cela ne m'était jamais arrivé auparavant. Un flash de la veille au soir me revient : Helena, pleine de passion, prête à s'offrir à la moindre de mes volontés... Ce souvenir eut pour effet de faire monter le désir en moi. Une douce chaleur parcouru mes membres. Je tente de me calmer en secouant la tête, geste aussi bien réflexe qu'inutile. Décidemment, cette fille va me rendre fou. Mais je n'ai plus le temps de faire un état de conscience : elle sort enfin du magasin. Je prends en vitesse un journal et me dissimule derrière, passant discrètement mes yeux par dessus où sur les côtés pour l'observer à ma guise. Elle marqua une pause à l'entrée de la boutique et regarda autour d'elle. Je crois entrevoir sur son visage un air déçu, qu'elle chassa presque aussitôt. Elle reprit sa course effrénée. Je la suis du regard, d'un air béat, en oubliant le journal, toujours entre mes mains. Lorsque je pris conscience de mon attitude, ô combien puérile, je fus surpris de me rendre compte que j'en souriait : elle s'attendait à me voir à la sortie. Elle voulait que je la suive, que je me traîne à ses pieds... Elle comprendra ainsi qu'elle ne se mesure pas à n'importe qui. J'ai peut être réussi à la surprendre...

Tout en me faisant cette réflexion, je jette le journal dans une poubelle, et suis la jeune femme, de loin. En réalité, je me rends bien compte que ce que je suis en train de faire est particulièrement enfantin : je me comporte vraiment comme un de ces collégiens, amoureux pour la première fois, épiant l'objet de toutes ses convoitises, de loin, pour que personne ne le remarque. Ai-je un élan de timidité ? Est ce que ce que je prends pour une attirance retenue est en réalité une peur d'aller trop loin ?
Noyé dans le flot de mes pensée, je réalise trop tard que j'ai perdu Helena des yeux. Je m'arrête sur le trottoir. Une pointe d'amertume vient transpercer mon coeur. Une déception intense s'installe. Finalement, je vais devoir trouver un autre moyen d'occuper ma journée... Ma bouche se tord en une moue lorsque je tente de trouver ma nouvelle occupation. Soudain, mon portable se met à vibrer : un message de ma belle-mère.


DWIGHT Lydia

Reçu le 15.03, 11:24

Chéri, n'oublie pas que ce soir nous avons un banquet chez l'ami de ton père, celui qui dirige la nouvelle banque de Manhattan. Charles étant absent, nous nous devons d'y assister, pour l'y représenter. Je compte sur toi !



Je referme mon téléphone d'un geste rageur : bien sûr. Elle y va pour se montrer, où parce que ce type est son nouvel amant, et pas parce qu'elle a envie de faire honneur à mon père. Quoi qu'il en soit, assister à une réception, aussi peuplée en belles demoiselles soit-elle, ne m'enchante guère pour ce soir...
Je poursuis ma route, n'ayant plus de but précis, quand mes yeux se posèrent sur la vitrine d'un magasin vendant des robes de soirées... Une idée germa dans mon esprit et un sourire satisfait se dessina sur mes lèvres : je viens de trouver ce qui m'occupera durant la journée.
Une demie-heure plus tard, je sors de la boutique, un paquet sous le bras. Carl m'attend avec la limousine juste devant, pour me ramener chez moi.
Encore quelques instants plus tard, je suis dans ma chambre, assis à mon bureau, rédigeant un mot à l'attention de celle qui occupe (et dérange, c'est le moins que l'on puisse dire) toutes mes pensées :


"Un bijou se doit d'avoir un bel écrin, et une princesse, une robe de bal. Je t'attendrai ce soir, devant chez toi, à 19h, pour t'emmener danser. Ta présence ne pourra qu'égayer mon coeur, belle Helena. Bien à toi.
A. D."


En relisant ces phrases, je sens mon coeur battre à la chamade. J'espère qu'elle acceptera... je pourrais ainsi lui montrer l'étendue de mon pouvoir sur Manhattan, et peut être l'ammener à baisser sa garde et se rétracter. J'interpelle la bonne. "Martha, vous irez porter ce paquet chez Mademoiselle Greenwald. Dites lui simplement que cela vient d'un admirateur secret... Elle comprendra je pense." - "Bien monsieur..."
Une fois Martha sortie, je m'allonge sur mon lit. Mes yeux parcourent le plafond alors que je m'imagine toutes les possibilités qui pourraient arriver ce soir...


Dernière édition par Aaron D. Dwight le Mer 18 Jan - 20:22, édité 3 fois
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MessageSujet: Re: Le jeu en vaut la chandelle. Le jeu en vaut la chandelle. Icon_minitime1Dim 15 Jan - 22:22

Alors que je pénétrais dans la boutique la plus proche, je fus submergée par ce sentiment étrange qui mêlait angoisse et désir, encore une fois. Tandis que je m’astreignais à ne pas tourner la tête, surtout ne pas regarder en arrière, ce qui aurait été la preuve de ma défaite et de mon intérêt, ô combien caché et secret, pour Aaron, j’espérais profondément entendre de nouveau le son de sa voix derrière mon épaule. Mais rien de tel ne se produisit dans la boutique. Déçue et vexée, énervée, je me dirigeai d’un pas rapide vers la sortie, en poussai la porte et regardai tout autour de moi, scrutant le trottoir. Aucune trace de lui. Il tenait donc si peu que ça à m’avoir ? Décidément, ce Dwight est bien loin de l’idée que je m’étais bêtement faite de lui. Un prince de Manhattan à mon niveau ? Comme si cela se pouvait ! Je savais d’avance que cette idée était faussée. Reprend toi H., ton prince n’était qu’un badaud qui tenta d’assouvir ses besoins ! Tu as bien fait de jouer avec lui : a abandonné quand le jeu se corse, tu sais maintenant qu’il ne sera jamais celui que tu attends.

Néanmoins je ne me complaisais pas dans ce discours. Quelque chose me gênait et me faisait ressentir une profonde déception… Je ne voulais pas croire à ces mots qui résonnaient dans ma tête. Une grande partie de moi voulait continuer à croire, à espérer. Bizarrement, cette pensée d’une possible feinte de sa part me fit esquisser un petit sourire, minuscule. La rage contre moi-même d’éprouver ces sentiments s’estompait, un peu. J’avais envie de croire qu’il était le prince de Manhattan prêt à jouer cette partie avec moi. Et une part de moi l’assumait profondément.

Toutefois je repris ce faciès rigide et froid. « Rose ! Tu traînes ! Arrête de bailler aux corneilles et avance, il nous reste encore plusieurs heures de shopping ! » Comme si rien ne s’était produit, je continuais mon chemin, dans l’attente de cette réponse de sa part, pour laquelle je croisais les doigts, intérieurement.


Hors Jeu : Le Rp se termine là, je commence la suite dans l'UES. (:

| Edit :
Montre-moi que tu es ce prince que je recherche
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MessageSujet: Re: Le jeu en vaut la chandelle. Le jeu en vaut la chandelle. Icon_minitime1

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