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Chaque minute qui passe est une occasion de changer le cours de sa vie. (Emmy)

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MessageSujet: Chaque minute qui passe est une occasion de changer le cours de sa vie. (Emmy) Chaque minute qui passe est une occasion de changer le cours de sa vie. (Emmy) Icon_minitime1Lun 17 Jan - 22:04

Chaque minute qui passe est une occasion de changer le cours de sa vie. (Emmy) 2a9bm1d Chaque minute qui passe est une occasion de changer le cours de sa vie. (Emmy) Frida02
Chaque minute qui passe est une occasion de changer le cours de sa vie.

@ sunny ; lj

Dans les rues de Brooklyn, alors que la nuit est tombée depuis un moment déjà, des bruits de talons et un pas allongé. Une bouffée de cigarette, un regard fixe, une allure fière, comme si le coeur n'avait jamais connu le moindre dégâts. Apparences, soyez belles. Dans le fond, cette demoiselle en talon n'est pas si fière, pas si impassible, elle fuit chez elle pour ne pas y trouver l'amour de ses parents et se rendre compte; une fois de plus qu'elle a perdu celui qu'elle aimait. Elle fuit pour ne plus songé à ses déhanchés dans les bars miteux sous le regard pervers des ivrognes et accablé de critique par un patron égocentrique. Oui, vraiment si l'on se contente des apparences, Esfir pourrait être la fille la plus heureuse, bien qu'il n'y est aucun sourire sur son joli minois mais, ce n'est pas le cas. Ce ne sera certainement plus jamais le cas songe-t-elle.

Elle pénètre dans un bar qu'elle connaît bien. Il faut dire, Brooklyn, maintenant elle connaît comme sa poche, elle connaît aussi les gens qui y habitent. Brooklyn finalement, c'est le moment où elle fait tomber le masque et où elle redevient un tant soit peu elle-même. Assise au bar, elle ne commande pas tout de suite, prenant le temps de réfléchir à tout, n'importe quoi, tout ce dont elle ne rend jamais le temps de penser. Elle essaye de ne pas ramener Nathanaël ses pensées, évidemment, malgré les efforts, elle en est incapable. Triste soir que ce soir se dit-elle mais, elle préfère ça que de travailler, tortiller ses fesses pour être payé une misère à la fin du moins. Elle se dit que ce soir au moins, elle peut se ressourcer un peu, respirer avant de remettre son masque et de se battre à nouveau contre ses démons. Ce soir elle s'accorde une pause, rien de plus. Mais, les pauses sont bien souvent de courte durée, il faut le croire.

Elle appelle le serveur, celui-ci ne tarde pas à venir et aligne une rangée de dents blanches qui contraste avec beauté sur sa peau noire. Il est charmant et Esfir ne peut que répondre sincèrement à ce sourire qui fait chaud au cœur. « Un gin tonic, s’il te plait » pas de vous, c’est Brooklyn et non la haute société et les hôtels chic. D’un côté c’est bien plus convivial et c’est l’atmosphère qui plait à la jolie rousse. Remettant une mèche derrière son oreille, elle observe le serveur qui prépare son verre lui adressant de grands sourires. Elle lui rend sans la moindre hésitation, il faut dire que la rouquine admire une telle joie alors, que le pauvre est au travail. Le beau black lui amène son verre tout sourire, il faut croire que chez lui c’est d’un naturel déconcertant. Armé d’un sourire ainsi que d’un clin d’oeil, elle le remercie, trempant ses lèvres dans son breuvage désiré.

Alors qu’elle savoure son verre, elle ne fait pas attention à la porte qui s’ouvre, perdue dans ses nombreuses pensées, perdue dans son gin tonic. Elle aurait peut-être dû regarder la porte pour apercevoir l’une de ses connaissances, pour savoir que dans ce bar venait d’entrer l’une de ses amies. Enfin, amie, oui et non. C’était une ancienne collègue de travail qui était devenue une bonne amie, celle avec qui le travail était plus simple, elles se serraient les coudes. Puis, sans raison, du jour au lendemain, elle n’est plus venue laissant chez la jeune rousse une pointe d’amertume parfumé de rancœur. L’abandon ou l’absence, un manque -d’une personne surtout- c’est bien la chose la plus difficile à vivre pour Esfir, elle qui aimerait ne pas s’attacher aux gens pour ne plus souffrir de leurs départs, de leurs absences. Le manque d’une personne, c’est toujours ce qui la blesse le plus malgré elle et ce, depuis Nathanaël. Soit, elle ignorait encore que la jolie blonde, Emmy, son ancienne amie à qui elle en voulait tant, se trouvait à présent à ses côtés.

En effet, la jeune femme s'était assise à côté, n'ayant certainement pas reconnue Esfir de dos, plongée dans son verre, noyée dans ses pensées. La rouquine tournant les yeux, ceux-ci se posèrent alors sur la jolie blonde, elle était persuadée de la connaître mais, elle n'arrivait pas à mettre un nom sur ce profil. Ce n'est que lorsque qu'Emmy tourna la tête vers elle qu'Esfir pu l'identifier, son visage marquant alors la stupéfaction. Croisant le regard de celle qui fut sa collègue, elle ne savait pas quoi dire, sentant la rancoeur montait en elle.


Dernière édition par Esfir I. Tsekhov le Mer 26 Jan - 10:51, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Chaque minute qui passe est une occasion de changer le cours de sa vie. (Emmy) Chaque minute qui passe est une occasion de changer le cours de sa vie. (Emmy) Icon_minitime1Mar 25 Jan - 22:55

Ce soir, j’ai décidé de sortir prendre l’air. De quitter le ridicule studio où je vis, et où j’aurais encore passé une des ces soirée devant le piano à manger les restes de la veille. Voilà ce à quoi j’occupais mes soirées. Pathétique. Alors pour changer, je suis sortie. Pour aller où ? Je ne saurais le dire. J’avais juste besoin, de quitter mon chez moi, de me sentir…plus vivante. Car après tout, je l’étais, et qui vit a une vie. Et on ne pouvait pas dire, que ces dernières années, je m’étais vraiment accordée du temps pour me détendre, pour tenter de me sortir de ce cercle du : études-boulot-dodo.
J’en avais besoin. Je ne savais pas où aller. Alors j’avais décidé d’entrer dans le premier bar qui me semblerait accueillant. Je marchais dans la nuit, seule. Pourquoi est-ce que ce genre d’impulsion me prenait tout à coup ? Et mon idée d’entrer seule dans un bar ? Espérons qu’il n’y ait pas d’ivrogne à l’endroit où je me rendrais. J’aurais du, je ne sais pas, inviter peut-être une amie à venir avec moi, histoire de ne pas être toute seule. Bon, de toute façon, elles auront certainement d’autres projets que de traîner avec moi dans un bar.
Je continuais donc ma route, et finis par me décider à entrer dans un bar. Un de ces bars, chaleureux et accueillant, la première pensée qui me vint fut, ça c’est bien du Brooklyn ! Je souris à cette pensée. Ici, loin du gratin New-Yorkais, là où je suis, ça ressemble à un petit village où tout le monde se connait. Bizarrement, je me sentais mieux ici que nulle part ailleurs, sauf peut-être à l’Université. En pensant à cela, mon visage s’assombrit. L’Université, c’est vraiment génial, je suis comme un poisson dans l’eau c’est vrai, sauf qu’aujourd’hui, ça n’a pas été terrible comme journée. Quand on est tout le temps au milieu de gens bourrés de talent, ça déprime un peu. Avant, j’étais peut-être l’une des seules de ma classe qui faisait de la musique, aujourd’hui, je me rends compte à quel point j’ai des progrès à faire comparer à certain. En plus, comme ils savent qu’ils ont ce talent, ils enfoncent bien les gens…les gens…comme moi. Sans m’en rendre compte, je me suis surprise à m’être assise au comptoir du bar, et à demander au barman un verre d’alcool. Je tapotais légèrement de mes doigts le comptoir du bar. Finalement, c’était peut-être mieux comme ça, que je n’ai appelé personne pour me rejoindre. Parce que, lorsque je me mets à broyer du noir, ce n’est pas très à voir… Non, je ne dois broyer du noir ! Il ne faut pas l’oublier, je suis venue ici pour retrouver la pêche pas pour repenser à ces crétins de Julliard ! Je pris donc le verre que me tendait le barman et commençais à le boire. Lorsque je buvais de ce breuvage, je tachais de ne pas prendre d’alcool trop fort. Puisque comme je n’en prenais que dans de rares occasions, je ne supportais pas vraiment l’alcool. J’aurais pourtant eu besoin de toute ma lucidité pour ce qui m’attendait. Parce que, trop absorbée par mes pensées, je n’avais pas vu à côté de qui je m’étais assise. Je balayais le bar des yeux quand mon regard se posa dans le sien. Elle était juste là, elle me regardait…Esfir. Plus qu’une collègue, elle avait été mon amie, enfin, jusqu’à l’accident de ma mère. Cela doit bien faire 3 ans que je ne l’avais pas vue. Qu’est-ce que je pouvais bien faire ? Lui dire « Alors ça faisait un bail qu’est-ce que tu deviens ? » me semblait tout à fait déplacer. Mais que dire ?
-Esfir ? C’est bien toi, n’est-ce pas. Tu n’as pas...changé.
Je me tus un instant. Après tout ce temps, voilà qu’à présent je ne sais pas quoi dire d’autre. Je n’avais jamais réfléchi à ce que j’aurais pus lui dire si l’on se recroisait, quoique, je n’avais pas non plus prévu de ne plus la voir pendant 3 ans. 3 ans, le temps file à une de ses vitesses… Malgré tout, j’étais contente de la revoir. Même si son regard prouvait qu’elle ne partageait pas du tout mes sentiments…
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MessageSujet: Re: Chaque minute qui passe est une occasion de changer le cours de sa vie. (Emmy) Chaque minute qui passe est une occasion de changer le cours de sa vie. (Emmy) Icon_minitime1Mer 26 Jan - 12:12


Emmy, elle ne l'avait pas vu depuis si longtemps. Trois ans au moins, inutile de dire qu'Esfir lui en voulait énormément. Rancunière de nature elle n'avait pas compris ce qui avait poussé la jolie blonde à ne plus donner la moindre nouvelle du jour au lendemain. Bien sûr au début elle s'était inquiétée mais, n'arrivant pas à avoir des nouvelles, Esfir s'était sentie abandonnée et trahie. Ce sentiment, elle le connaissait par coeur, elle en subissait encore les conséquences aujourd'hui, là, elle parlait de Nathanaël plus que d'Emmy mais, le sentiment était le même -en moins fort évidemment-. Elle regardait la jolie blonde qui visiblement ne savait pas vraiment quoi dire, en même temps la situation était gênante et pesante. Esfir ne voulait pas entamer la discussion, sachant pertinemment qu'elle allait être mauvaise et la jolie blonde devait se sentir plutôt mal à l'aise. « Esfir ? C'est bien toi, n'est-ce pas. Tu n'as pas...changé. » Esfir avala une nouvelle gorgée de sa boisson avant de reposer son attention sur son amie. Elle n'avait pas changé depuis trois ans ? Non, absolument pas en effet, là-dessus la jolie blonde avait raison. Elle regardait celle qui fut sa collègue sans rien dire pour le moment, comme pour préparer ses paroles et éviter de sortir toute la méchanceté qu'elle avait en elle. La rancune qui l'habitait. Ce qui était étrange c'était de voir qu'Emmy semblait tout de même heureuse de revoir la jolie rousse, ce qui n'était pas vraiment le cas d'Esfir.

A force de se regarder en silence, Esfir était elle-même gênée, c'est certainement ce qui la poussa à reprendre la parole. « Tu te souviens de moi ? » son ton n'était pas des plus agréables plutôt sarcastique, visiblement elle n'était pas capable de tenir sa rancune. Elle lança un regard noir en direction d'Emmy, comme si elle n'en avait pas fait assez avec ses paroles tiens. Finalement, elle avait très vite revêtu son masque, elle agissait à nouveau comme une petite garce. Dans le fond, ce n'était que pour se protéger de ce qui l'avait autrefois blessé.

Décidément, elle ne contrôlait rien, certainement pas ses réactions face à l'abandon ou une absence. Elle se maudissait dans son verre de gin. Qu'avait-elle qui n'allait pas ? Tout le monde finissait toujours par l'abandonner à tel point qu'elle se remettait -encore une fois- en question sur ce qui ne tournait pas rond. Elle aurait tant aimé être capable de tomber dans l'indifférence totale mais, ça, elle ne savait pas faire. Dès lors elle s'attachait un tant soit peu à quelqu'un elle ne l'oubliait pas de si tôt. Nathanaël en était la preuve vivante, après quatre saloperies d'années, elle était toujours éperdument amoureuse de lui. Mais, son amour perdu n'était pas le seul, Emmy aussi, elle ne l'avait pas oublié. Après trois années sans travailler à ses côtés, sans rire avec elle, sans se confier à elle. Trois ans à supporter son absence. Elle se souvenait toujours de la jolie blonde et de leurs moments partagés. Durant trois ans, elle avait plusieurs fois pensé à elle, en réalité, elle pensait aux jolies boucles blondes chaque soir où elle devait mettre les pieds dans ce bar miteux. Elle pensait à Emmy à chaque fois qu'elle croisait le regard de son horripilant patron. Elle s'apercevait qu'Emmy lui manquait terriblement quand les autres danseuses prenaient les gens de haut alors qu'elles étaient au bas de l'échelle. Oui, les trois quarts du temps au travail elle ne pouvait que penser à elle. La blondinette lui manquait bien qu'elle ne pouvait pas l'avouer.

Elle se tourna à nouveau vers la jolie blonde sans afficher la moindre émotion. Impassible, elle savait le semblait mais, elle ne l'était jamais vraiment. Soit, elle se concentrait sur la belle Emmy. « Je pensais que tu m'avais oublié, après tout trois ans sans nouvelle, sans la moindre raison, c'est un peu long. » Là, on pouvait dire qu'Esfir lui avait dit le fond de sa pensée sans prendre le temps de savoir pourquoi. Elle aurait peut-être dû lui demander pourquoi, ça aurait été tellement plus simple, Emmy avait certainement ses raisons. Pourtant, Esfir ne voyait pas les choses sous cet angle, pas encore, pour le moment, elle était juste rongée par sa rancune si bien que cette question existentielle ne lui avait même pas tourmentée l'esprit.
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MessageSujet: Re: Chaque minute qui passe est une occasion de changer le cours de sa vie. (Emmy) Chaque minute qui passe est une occasion de changer le cours de sa vie. (Emmy) Icon_minitime1Jeu 27 Jan - 22:33

Esfir me semblait captivée par ses pensées. Pendant un moment, nous ne dîmes rien, et j’eus un certain doute. Si moi je l’avais reconnue, elle, de son côté, me reconnaissait-elle seulement ? Si ça trouve, après 3 ans elle m’a totalement oublié. Alors quel ne fut pas mon étonnement en l’entendant dire ses mots, rompant ainsi le silence installé :
-Tu te souviens de moi ?
Son ton était sarcastique. Me souvenir d’elle ? Bien sûr que oui. Je me souvenais parfaitement d’elle. Même ce ton j’aurais pu le prévoir, sauf qu’avant, ce n’était jamais pour, ou plutôt contre moi qu’Esfir l’employait. Mais contre ces filles qui se croyaient supérieur avec leurs airs de mijaurées. Je sentais qu’à présent, elle me mettait en quelque sorte dans le même sac que ces filles. Et ça, ça m’a blessé. Comme on dit, la meilleure défense c’est l’attaque, et ce principe s’appliquait d’autant plus à la jolie rousse. Cette phrase ne nécessitait aucune réponse, ce n’était qu’une réplique pour me faire comprendre qu’elle m’en voulait. Ce qui était tout à fait compréhensible.
Parce que moi, je savais pour Nathanaël, pour son abandon. Et en connaissance de cause, je lui avais en quelque sorte fait subir la même chose. En peut-être moins pire que Nathaniel.
Je choisis donc de garder le silence et demandais à ce que l’on me resserve un verre.
-Je pensais que tu m'avais oublié, après tout trois ans sans nouvelle, sans la moindre raison, c'est un peu long.
Encore une autre réplique. Mais si cela m’atteignait autant, c’était que dans le fond, je savais qu’elle avait raison, et ça, ça me tuait littéralement. C’est vrai que j’étais partie, du jour au lendemain, sans la prévenir, sans aucune explication. Pourtant, à l’époque, cela semblait trop dur. C’était tellement dur de devoir retourner là-bas, dans ce lieu. Où tout avait l’air si différent. Il reflétait le dernier souvenir de ma mère. Et ça faisait trop mal. Alors j’avais juste voulu au moins respecté cet ordre de ma mère, qui l’avait tuée. Juste voulu…avancer. Parfois, je repensais à Esfir, en me disant que je devrais la sortir de cet endroit. Mais à chaque fois, je sentais mon courage me lâcher et je me dégonflais. La vérité était pourtant là, je n’étais qu’une lâche. Et malgré tout, je du prendre mon courage à 2 mains, pour retenir les larmes qui menaçaient de couler, pour la regarder dans les yeux et lui répondre.
-Je sais.
2 mots. Je les avais à peine soufflés, mais pour l’instant c’était tout ce dont j’étais capable de dire sans faire ressentir une vive émotion dans ma voix. Ces 2 mots, étaient presque comme, un aveu de ma part. Je laissais un peu le temps filer histoire d’être sûre de ne rien laisser passer de ce que je ressentais, même si je savais qu’à ce jeu là, Esfir était la meilleure.
-Pour ses 3 années passées, je ne peux rien y faire. Je ne peux rien changer. C’est trop tard. Mais pour la raison, je peux te la conter si tu veux. Tu n’es pas obligée de l’entendre, et tu n’es pas non plus obligée ni de me comprendre ni de me pardonner. La balle est dans ton camp.
Mes paroles étaient empreintes de sincérité. Parce que je savais ou plutôt je me sentais en tort. Je n’osais pas la regarder dans les yeux, préférant observer mon verre. Comme si cela me captivait. J’étais empreinte de doutes, et si elle ne voulait rien savoir ? Sans me pardonner, sans me laisser une chance de me faire pardonner. Est-ce que j’accepterais sa décision sans rien faire ?
Et d’ailleurs, est-ce que j’avais vraiment essayé de la retrouver ? Est-ce que, si je ne l’avais pas croisé ce soir, j’aurais un jour pris la décision de la retrouver histoire de savoir ce qu’elle devenait ? Et pourquoi toutes ces interrogations restent ainsi en suspens dans un coin de ma tête ? Pourquoi est-ce que je n’arrivais pas à y répondre ?
Sans en attendre plus de mon petit cerveau, je rebus un coup, peut-être pour atténuer mon mal de crâne, même si je savais que ça allait donner tout l’effet inverse...
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MessageSujet: Re: Chaque minute qui passe est une occasion de changer le cours de sa vie. (Emmy) Chaque minute qui passe est une occasion de changer le cours de sa vie. (Emmy) Icon_minitime1Mar 1 Fév - 21:28

Avalant son verre, la rouquine en demanda un autre regardant boucle d'or qui, elle aussi, avait demandé un autre verre. Elle en voulait à Emmy et elle ne doutait que celle-ci s'en était rendu compte. En même temps, elle savait pour Nathanaël, la jolie rousse lui avait plusieurs fois comptée sa douleur tant elle était douloureuse. Oui, Esfir lui avait parlé de sa peur de l'abandon, de sa haine pour le manque et l'absence d'une personne. C'était certainement l'une des raisons qui la poussait à être d'autant plus désagréable avec Emmy. Pourtant, au fond d'elle, la rouquine n'avait aucun désir de lui faire du mal, bien au contraire. Mais, c'était plus fort qu'elle, son sentiment de rancune dirigeait son comportement avec la blondinette. Néanmoins, il était certain qu'Emmy comprenait la réaction d'Esifr, elle la connaissait elle ne pouvait que s'attendre à ce genre de réplique tranchante. De plus, mademoiselle Tsekhov avait raison, la jeune blonde n'avait pas donné de nouvelles, elle était partie du jour au lendemain, comme un papillon éphémère, elle s'était envolée et n'était pas revenue. Enfin, au fond d'elle-même, Esfir savait que c'était normal, parce que si elle venait à quitter ce boulot, jamais elle ne remettrait les pieds dans ce lieu sordide.

Alors, Emmy regarda la rouquine dans les yeux, ravalant probablement les larmes. Un simple « Je sais. » sorti alors de sa bouche dans un léger souffle. Esfir la regarda avec une indifférence totale, elle était consciente qu'elle savait mais, elle n'avait pas pu s'empêcher de faire ses remarques, de l'accabler davantage. Elle avala une gorgée de son doux breuvage. Elle ne lui montrait pas ses émotions, Esfir ne lui montrerait pas qu'elle avait toujours autant d'affection pour cette jolie blonde qui tout comme elle s'était gâchée pour des alcooliques dégradants avec des danses vulgaires et exhibitionnistes. La jeune rousse ne cracha pas sur le silence, elle savait qu'Emmy voulait laisser un peu de temps filer. « Pour ses 3 années passées, je ne peux rien y faire. Je ne peux rien changer. C'est trop tard. Mais pour la raison, je peux te la conter si tu veux. Tu n'es pas obligée de l'entendre, et tu n'es pas non plus obligée ni de me comprendre ni de me pardonner. La balle est dans ton camp. » La raison, elle n'y avait même pas encore pensée et là, la blondinette la prenait de cour. Voulait-elle savoir pourquoi son amie l'avait abandonné ? Oui, non, elle ne savait pas, elle hésitait, elle avait peur d'avoir tort ou d'être attendrie, elle se sentait face à un dilemme. Dans le fond, elle devait choisir entre celle qu'elle était vraiment et la garce qu'elle semblait être. Dans tête c'était un combat de titan.

Elle savait que la jolie blonde lui dirait toute la vérité, la sincérité était présente dans sa voix. Mais, elle n'était pas sûre de son choix, même en buvant une nouvelle gorgée. « Dis-moi tout, je peux toujours essayer de comprendre. » Qu'avait-elle fait ? Elle n'était pas sûre de son choix. Après tout, si elle n'avait pas recroisé au hasard Emmy dans ce bar, peut-être ne l'aurait-elle jamais revu. La blondinette n'avait pas tenté de reprendre contact avec son ancienne collègue. En même temps, peut-être se sentait mal à l'aise de l'avoir laissé ainsi ? Peut-être avait-elle remords ? Et, Esfir était capable de l'envoyer sur les roses sans entendre la moindre explication même la plus recevable. Esfir, la garce Esfir n'était pas toujours très compréhensive alors, peut-être qu'Emmy avait eu peur de cette fille là. Elle n'en savait rien finalement et des tas de 'peut-être' faisaient la fête dans sa tête, la torturant. Une nouvelle gorgée, voilà ce qui lui fallait.

Les deux jeunes femmes, assises à ce bar avait tout sauf l'air de s'amuser et de parler chiffon. Sur leurs visages on pouvait lire que quelque chose les tourmentait. Leurs verres d'alcool en disaient encore plus long, elles voulaient toutes les deux oublier quelque chose, faire taire leurs pensées. Vu leurs petits gabarits, si elles continuaient à boire ainsi, il ne leur en faudrait pas plus pour que l'alcool fasse son effet. Ô l'alcool, on attend si peu de lui, simplement une pause plongé dans l'oubli. Là, elles voulaient oublier qu'elles avaient peur, de leurs questions, de leurs doutes, de leurs vies et de leurs souvenirs.

Esfir termina son verre, inquiète, dans l'attente d'une explication. Elle n'aimait pas beaucoup ça. Elle si peur d'avoir tort ou de s'attendrir, pire encore de s'excuser alors qu'elle n'était pas partie. Ses ongles tapaient le comptoir, elle ne pouvait pas s'en empêcher, elle ne pouvait pas camoufler totalement son stress. Elle avait fait le bon choix, elle devait savoir. Elle voulait y croire, qu’elle avait eu raison de chercher à comprendre boucle d’or.
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MessageSujet: Re: Chaque minute qui passe est une occasion de changer le cours de sa vie. (Emmy) Chaque minute qui passe est une occasion de changer le cours de sa vie. (Emmy) Icon_minitime1

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